Le 5 novembre 1993, la dernière coulée de la SMN signait la fin d'une histoire industrielle dans la région. Dans sa chronique "On y revient", Jan-Lou Janeir retrace en deux parties avec ses invités l'histoire de la Société Métallurgique de Normandie.
De la Société Métallurgique de Normandie, il ne reste plus que l'ancienne tour réfrigérante, symbole d'une histoire industrielle qui a duré près de 70 ans. Les installations du site sidérurgique ont été soit rasées soit démantelées et acheminées en Chine. Aux plus belles heures, la Société Métallurgique de Normandie employait 6700 ouvriers et faisait vivre entre 25 et 30 000 personnes. Le grand-père paternel de Gérard Prokop est arrivé de république tchèque en Normandie en 1921. Si les premiers ouvriers à travailler à la SMN étaient originaires de la région, l'entreprise a employé des Russes, des Polonais, des Italiens, des Espagnols et même des Chinois à ses débuts. Gérard Prokop nous raconte la vie sous la SMN, à la grande époque du paternalisme industriel.
Le 5 novembre 1993, la dernière coulée marque la fin de la SMN. Les ouvriers convoient une poche d'acier de 24 tonnes jusqu'au Conseil Régional. Laurent Marvyle, journaliste à France 3 Basse-Normandie, avait choisi de couvrir ces événements. Il nous raconte cette triste journée.