Jean-Marie Boudin, un sexagénaire au casier judiciaire chargé, comparaît à partir de mercredi 6 novembre devant les jurés de la cour d’Assises de la Seine-Maritime. Il est accusé de plusieurs viols et d’un homicide involontaire.
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L’audience d’assises, qui doit statuer sur le sort de Jean-Marie Boudin, se prolongera du 6 au 22 novembre. Une audience fleuve en raison du nombre des victimes, dont 7 se sont fait connaître, et surtout des experts et contre-experts qui se succéderont à la barre.
Une emprise psychologique sur ses victimes
Selon les avocats des parties civiles, qui demanderont le huis-clos,
"nous avons affaire à un véritable prédateur qui avait une véritable emprise psychologique sur ses jeunes victimes, dont la plupart étaient mineurs au moment des faits". "Ils les droguait pour les violer. Au point qu’une d’entre-elle est morte d’une over-dose".
Une audience probablement à huis clos
L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité, car, outre les faits qui lui sont reprochés, il avait déjà été condamné en 1973 par les assises de l’Eure, à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un policier. A l’époque son nom avait été évoqué dans l’affaire Mesrine. L'audience devrait avoir lieu à huis clos.