En 2012, 148 femmes sont mortes en France sous les coups de leurs conjoints. Pour enrayer ce fléau, le gouvernement a décidé d'allouer 66 millions d'euros pour les trois prochaines années.
En deux ans, 400.000 femmes ont été victimes de violences conjugales en deux ans. Et il ne s'agit que des victimes déclarées. Car seulement 20% des victimes se déplacent en gendarmerie ou au commissariat pour porter plainte. En Haute-Normandie, au premier semestre 2013, 1.370 femmes ont franchi le pas. Ces chiffres sont alarmants. C'est pourquoi la journée du 25 novembre a été déclarée comme journée internationale de lutte de violences faites aux femmes.
Quelles mesures en Haute-Normandie pour aider les femmes ?
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, a dévoilé un plan national qui s'élève à 66 millions d'euros sur les trois prochaines années. Ce plan se décline évidemment en Haute-Normandie. Il s'agit d'abord de former les professionnels qui interviennent auprès des victimes. Dans ce cadre 10 assistantes sociales sont présentes en commissariats et en brigades. Cela a pour but d'améliorer l'accueil des femmes qui souhaitent porter plainte. L'expérimentation du téléphone grand danger dans l'Eure va être généralisée à l'ensemble de la région. La Seine-Maritime devrait être dotée de 10 appareils de ce type dès l'année prochaine.Un site Internet gouvernemental est également à disposition des femmes qui seraient victimes de violences.
Le point avec Emmanuelle Partouche et Patrice Cornilly et les interviews de Pierre-Henry Maccioni, préfet de région Haute-Normandie, Nathalie Lecordier, Centre d'Information sur les droits des femmes et des familles.
Ici autre vidéo avec Pierre-Henry Maccioni, et aussi Marion Perrier, déléguée régionale aux droits des femmes et à l'égalité et Jean-François Bohnert, procureur de la République.