Elles font partie de l'histoire. Ces baraques ont hébergé des soldats américains du "camp cigarettes", puis des familles sinistrées par les bombardements
Il est encore temps de garder une trace de l'enfance de milliers de havrais qui ont grandi dans les "cités d'urgence". Elles se trouvaient à Gonfreville l'Orcher, en forêt de Montgeon, à Bléville ou Sanvic.
L'administration avait désigné ses habitants du nom de "sinistrés". Avec le recul des années, ils décrivent leur vie dans les anciennes baraques des camps américains comme libre et solidaire.
Le pôle image de Haute-Normandie a collecté des films et témoignages sur cette époque. Aujourd'hui, il est question de restaurer et protéger de la destruction ces modestes baraques de tôle ou de bois que l'on avait recouvertes de briques pour qu'elles ressemblent à des maisons.
Le reportage d'Anne-Laure Meyrignac et Najib Benghezala
