La famille Peugeot n'est plus à la tête du Lion. L'Etat et le chinois Dongfeng sont officiellement entrés dans le capital à hauteur chacun de 14%.
La fin d'une saga et l'inquiétude pour les salariés du constructeur automobile. Aux portes de Caen, le site de Cormelles-le-royal emploie 1600 salariés.
A l'heure des grands changements chez PSA Peugeot-Citroën, les salariés de l'unique site bas-normand, chez ce grand de l'industrie Automobile, s'interrogent. Certains ne cachaient pas leur mauvais sentiment, ce midi, à la sortie de l'usine : "que les chinois récupèrent une grande partie du marché c'est un peu inquiétant", confiait même un salarié.
la fin d'une Fin d'une époque
La famille Peugeot n'est donc plus seule aux commandes.
L'Etat français et le groupe chinois Dongfeng, dejà sous traitant pour PSA, entrent donc dans son capital à hauteur chacun de 14%..
Sur le site bas normand ou l'on fabrique depuis plus de 50 ans les pièces détachées de liaison au sol et de transmission, on redoute les conséquences de ce rachat.
Mais Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif se veut rassurant et parle lui de patriotisme économique et industriel dans cette alliance en rappelant qu'il y a des garanties comme le nombre de véhicules produits en France et un investissement promis de un milliard et demi d'euros.
Chez les salariés, beaucoup ont en, tête le malheureux épisode d'Aulnay. Certains sur le site normand sont d'ailleurs des transfuges. Et tous croisent les doigts pour un avenir meilleur.
Ci-dessous le sujet tourné ce midi à Cormelles-Le-Royal par Hélène Jacques et Guillaume Le Gouic
et en interview dans le reportage : Jean-Luc Lemarois
délégué CGT PSA site de Caen et Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif