Mouvement social au centre Vesta de Grand-Quevilly
Négociations salariales difficiles
A l'appel de syndicats (dont la CGT), une grève de 24h reconductibles a débuté hier soir (mardi 8 avril) à 21h à la Société Normande de Valorisation Energétique. Les revendications des salariés concernent le montant des salaires proposés par la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Les syndicats estiment que les rémunérations insuffisantes au regard des bénéfices de l'entreprise…Le Comité d’entreprise (CGT) a commandé une expertise comptable qui a révélé que l’entreprise faisait d’importants bénéfices depuis 2009. Les salariés estiment que ces résultats financiers sont le fruit de leur travail. Ils revendiquent donc une augmentation substantielle de leurs salaires. Les négociations en cours bloquent à 2 %. Les salariés qui avaient demandé 7 % en début de négociations, affirment qu’autour de 4 % de revalorisation salariale, le conflit pourrait s’arrêter.
Mais depuis le début de la grève, la direction n’aurait pas émis le souhait de reprendre les négociations.
Risque sanitaire ?
L’usine VESTA (Véolia) dont les fours tournent 24 h sur 24, incinère quelque 300.000 tonnes de déchets ménagers et hospitaliers par an. Ces déchets proviennent de la grande agglomération rouennaise et du secteur de Dieppe depuis l’arrêt de plusieurs incinérateurs locaux.Si le conflit devait perdurer, il pourrait y avoir des conséquences sanitaires pour la population. Car faute de lieu pour stocker et brûler les déchets à un moment ou à un autre, les ordures ne pourront plus être enlevées.
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Jean-Luc Drouin et Laurent Lagneau avec l'interview de :
- David Lottin, secrétaire du CE et délégué syndical CGT
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