En France métropolitaine, le taux de participation aux élections européennes de ce dimanche s'élevait à 35,07% à 17h, contre 33,18% à la même heure en 2009. En Basse-Normandie, la hausse est également perceptible: la participation était par exemple de 36,11% dans le Calvados contre 34,14% en 2009.
La tendance est à la hausse. En Basse-Normandie comme sur l'ensemble du territoire métropolitain français.
A 16h45, la préfecture de la Manche communiquait un chiffre de 35,16% de participation. Un taux en hausse par rapport à 2009 où il s'établissait à la même heure, à 31,88% et en 2004 à 33,2%. Dans le Calvados, la participation au scrutin européen atteignait 36,11%. Un chiffre également en hausse par rapport à 2009 où il était de 34,14% et par rapport à 2004 où il était de 33,44%. Dans l'Orne, la participation s'établissait à 38,02% à 17h.
Pour la France métropolitaine, la participation à 17h s'établit à 35,07%, selon de chiffres du ministère de l'Intérieur.
Lors du vote, ce matin
A 11h45, la préfecture de la Manche indiquait un taux de participation aux élections européennes de 16,64% (contre 13,4% à la même heure en 2009). Dans le Calvados, le taux de participation, estimé à partir de bureaux tests à 12 heures, était de 17,07 % (contre 16,01 % en 2009 et 12,71 % en 2004). Et dans l'Orne, la préfecture indiquait à midi un taux de participation de 19,98%.Images du vote ce matin à Cherbourg (50): Claude Leloche
En métropole, la participation aux élections européennes s'élevait à 15,70% dimanche à midi, en hausse de près d'un point par rapport au scrutin
européen de 2009 (14,81%), selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
Elle est en revanche très en dessous de celle du premier tour des municipales du 23 mars dernier, qui était de 23,16%.
La participation finale est la grande inconnue du scrutin de dimanche, qui semblait devoir être marqué par une abstention massive. Le précédent
scrutin, en 2009, avait été marqué par la plus faible participation à ce type d'élections: 40,63% sur la France entière.
Près de 46 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner les 74 députés français au Parlement européen, qui compte au total 751 membres.
A Hénin-Beaumont, quatre membres des Femen ont manifesté peu avant le vote de Marine Le Pen, en appelant seringues à la main à administrer un "vaccin antifasciste".
Le vote de l'exécutif a été marqué par les suites de l'attaque meurtrière de samedi contre le Musée juif de Bruxelles.
Pour François Hollande, qui a voté peu avant midi à Tulle, le "caractère antisémite" de cette attaque "ne fait pas de doute". Arrivé en voiture pour ne pas s'exposer aux critiques qu'avait suscité l'usage d'un Falcon lors des municipales, le chef de l'Etat doit repartir en début d'après-midi pour Paris.
A l'issue de son vote à Evry, le Premier ministre Manuel Valls a adressé un message "de solidarité et de compassion" au peuple belge.
A Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), quatre membres du groupe des Femen ont manifesté peu avant le vote de Marine Le Pen dans cette ville tenue par le FN, en appelant seringues à la main à administrer un "vaccin antifasciste".
On vote jusqu'à 19h à Caen
Pour ce vote, ouvert depuis 08H00, la pluie était attendue sur la plus grande partie du pays. Le scrutin sera clos à 18h00 dans les petites communes, à 19h00 dans certaines (dont Caen), à 20h00 dans les autres, en particulier en Ile-de-France. Pour faciliter la participation, plus de 400 communes ont retardé l'heure de fermeture.Dans les départements et collectivités d'Outremer ayant voté dès samedi, et qui boudent généralement les scrutins européens, la participationLes électeurs qui auront boudé les urnes ne pourront pas se rattraper dimanche prochain. Le scrutin est à un seul tour, à la représentation proportionnelle
a été encore plus faible que d'habitude. Ainsi 7,42% en Guadeloupe à 17h00, pratiquement moitié moins qu'en 2009 à la même heure (13,34%) et 7,79% en Martinique (9,5% il y a cinq ans).
Les électeurs qui auront boudé les urnes ne pourront pas se rattraper dimanche prochain. Le scrutin est à un seul tour, à la représentation proportionnelle (les sièges étant repartis en fonction des voix entre les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés), dans le cadre de huit "super-régions" : Nord-Ouest, Ouest, Est, Sud-Ouest, Sud-Est, Massif central-Centre, Ile-de-France et Outre-Mer.
Le successeur de Barroso
Quelque 24 listes se présentent en moyenne dans chacune de ces circonscriptions, de 19 en Outremer à 31 en Ile-de-France. Pour la première fois, les bulletins blancs seront comptés à part, séparés des nuls.Le découpage en ces grandes circonscriptions, étranger à l'organisation territoriale du pays, a pu contribuer au désintérêt envers le scrutin, à un moment où l'indifférence traditionnelle envers l'Europe se transforme en hostilité chez un nombre croissant de citoyens, dans la plupart des pays de l'UE.
L'enjeu est pourtant de taille : pour la première fois, le Parlement européen devrait être le faiseur de roi en choisissant le nom du successeur de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne. A condition qu'une majorité claire se dessine dans l'hémicycle, car sinon les dirigeants européens pourraient être tentés d'imposer un candidat.
L'affaire se jouera en principe entre le conservateur luxembourgeois Jean-Claude Juncker et le social-démocrate allemand Martin Schulz. Mais beaucoup de Français ne connaissent ni l'un ni l'autre.les résultats officiels ne seront publiés qu'à 23H00, heure de clôture du scrutin en Italie. Toutefois dès 20H00, les estimations des instituts de sondage permettront de connaître les tendances du scrutin
Partout, dans l'Union européenne, les résultats officiels ne seront publiés qu'à 23H00, heure de clôture du scrutin en Italie, dernier pays à fermer ses bureaux.
Toutefois dès 20H00, les estimations des instituts de sondage - à partir des premiers bulletins dépouillés dans des bureaux tests, et non des déclarations des électeurs comme dans un sondage - permettront de connaître les tendances du scrutin.
Les chances du FN
Après ses scores souvent élevés aux municipales de mars, le Front National a des chances de gagner son pari d'arriver en tête, devant l'UMP.La tâche de Marine Le Pen est facilitée par les difficultés du parti présidé par Jean-François Copé, large vainqueur des élections municipales mais incapable de parler d'une seule voix sur l'Europe et handicapé par des soupçons de surfacturations financières en son sein, avec l'affaire Bygmalion.
Le PS aborde le scrutin avec pessimisme, donné troisième avec un chiffre égal ou inférieur à son score (16,5%) des européennes de 2009, qui avait constitué l'un de ses plus mauvais résultats pour ce type d'élections.
Hormis le FN, aucune force politique n'a émergé dans la campagne : ni l'alliance UDI-MoDem, privée de Jean-Louis Borloo, ni les écologistes d'EELV, à la ligne politique hésitante - un pied dans la majorité parlementaire, l'autre en dehors -, ni le Front de gauche où Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent (PCF) ont rarement accordé leurs violons ces derniers mois.
En tout cas, Manuel Valls a prévenu mercredi qu'il n'y aurait "pas de changement de gouvernement" ni de "ligne économique", quel que soit le résultat.