Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès était assassiné à Paris. Cent ans plus tard, jour pour jour, plusieurs rassemblements étaient organisés ce jeudi dans la région, notamment au Havre, à l'appel du PCF et du Front de Gauche, en hommage à cette figure du socialisme français.
Dans le cadre des commémorations du 100ème anniversaire de l’assassinat de Jean Jaurès, plusieurs rassemblements étaient organisés ce jeudi 31 juillet dans notre région. Notamment dans l’agglomération rouennaise, à l’initiative du PCF et de formations du Front de gauche. A Caudebec-lès-Elbeuf, Sotteville-lès-Rouen, Petit-Quevilly, Saint Etienne-du Rouvray, Petit-Couronne, ou encore Elbeuf où le fondateur du journal alors socialiste, L’Humanité, avait tenu une grande réunion publique au cirque-théâtre en 1912.
Au Havre, une trentaine de personnes avenue Jean Jaurès
Au Havre, une trentaine de personnes était présente ce jeudi matin avenue Jean Jaurès. Des syndicalistes de la CGT et Solidaires, mais aussi des membres du PCF et du NPA. 100 ans plus tard, il reste une source d'inspiration pour tous, comme le montre ce reportage de Safar Baroud et Anne-Laure Meyrignac (montage : Joffrey Ledoyen), avec l'interview de :
- Reynald Kubecki, co-secrétaire de l'Union locale de la CGT au Havre
En Seine-Maritime, une pétition pour une "commémoration militante" de la mémoire de Jaurès
Une centaine de militants et sympathisants de formations de gauche, du PRG au Parti de gauche, en passant par le PS, le PCF, EELV, diverses composantes du Front de gauche ainsi que des élus divers gauche ou extrême gauche, ont cosigné ce jeudi 31 juillet un appel pour "une commémoration militante du centenaire de la mort de Jean Jaurès".Les signataires, parmi lesquels la députée socialiste de Seine-Maritime Dominique Chauvel, abordent les débats actuels au sein de la gauche en affirmant que Jaurès "ne séparerait pas gauche sociale et gauche morale, réalisme et radicalité, réforme et révolution comme il n’aurait pu imaginer que le socialisme coupât lui-même son lien avec les ouvriers".
Ici, "nulle intention de canoniser Jaurès, simplement souligner l’actualité de ses combats et de sa pensée".