La restructuration a commencé il y a un an chez AB Volvo, la maison mère de Renault-Trucks. En mars dernier le suédois annonçait 508 suppressions d'emplois en France. Le plan de départ volontaire activé Blainville-sur-Orne vient confirmer la réduction des effectifs sur le site normand.
Depuis le printemps dernier les syndicats ne se faisaient plus vraiment d'illusion sur le maintien des emplois sur le site de Blainville-sur-Orne. Depuis de longs mois, ils estiment qu'une centaine d'emplois sera supprimé sur le site calvadosien qui emploie près de 1900 personnes.
Renault Trucks a donc annoncé cette semaine à ses collaborateurs qu'ils ont jusqu'au 31 octobre pour entamer les démaches de départ volontaire.
Et 111 emploissont bel et bien visés. 13 personnes auraient déjà déposées des demandes.
Le groupe AB Volvo supprime, en 2014, 508 postes en France (sur 8900 postes), essentiellement chez Renault Trucks. Ce plan prévoit, par ailleurs, 4.400 réductions d'effectifs à l'échelle mondiale.
Dans un communiqué, le constructeur affirmait, en mars dernier, "le maintien de tous les sites français", le projet ne devant toucher ni les ouvriers ni le réseau commercial et "sera mis en oeuvre avec la volonté de limiter le nombre de départs contraints."
Volvo rappelle rappelle qu'il a "fortement investi en France au cours de la dernière décennie, dont deux milliards d'euros pour le lancement de la nouvelle gamme de Renault Trucks, et est déterminé à y améliorer sur le long terme la compétitivité de ses activités".