En Seine-Maritime, 6 postes de sénateurs étaient à renouveler ce dimanche (28 septembre). Découvrez les résultats de ces élections sénatoriales dans le département où chaque camp a gardé ses positions.
Dans les départements de Seine-Maritime et de l’Eure, l'élection a eu lieu à la représentation proportionnelle. Les candidats étaient regroupés sur des listes comportant autant de noms que de sièges à pourvoir, plus deux, avec une alternance homme / femme.
Les résultats en Seine-Maritime
"Rassembler pour des territoires solidaires et citoyens" (PS)
Didier Marie et Nelly Tocqueville élus avec 803 voix (26.23%)
"Avec Thierry Foucaud, protégeons nos territoires et agissons pour la France" (PCF)
Thierry Foucaud élu avec 456 voix (14.90%)
Ci-dessous la réaction du socialiste Didier Marie qui se réjouit " du maintien de son positionnement dans le département'"
Ci-dessous la réaction du socialiste de Thierry Foucaud
Le PS a réussi à garder les deux sièges soumis à renouvellement qu'il détenait. Didier Marie (PS), tête de liste, ancien président du Conseil général, a conservé son siège.
M. Marie ne siégeait au Sénat que depuis le début de l'année, ayant remplacé Marc Massion, 78 ans, démissionnaire mais toujours maire du Grand-Quevilly, le fief électoral de Laurent Fabius.
La numéro deux de la liste socialiste, Nelly Tocqueville, 64 ans, maire de Saint-Pierre-de-Manneville, a été élue, permettant au PS de garder le siège laissé vacant par Marie-Françoise Gaouyer.
Le sixième siège soumis à renouvellement en Seine-Maritime a été conservé par le sénateur communiste sortant Thierry Foucaud, dont la liste a obtenu près de 15% des suffrages.
"La force de nos territoires, c'est vous" (UDI)
Catherine Morin-Desailly, Charles Revet et Agnès Canayet élus avec 1.117 voix (36.49%)
La bonne surprise pour la liste d'union UDI-UMP est venue de l'élection d'Agnès Canayer, numéro trois sur la liste, adjointe au maire du Havre, qui va prendre le siège laissé vacant par Patrice Gelard (UMP).
Cette élection n'était pas acquise, étant donné la concurrence de la liste dissidente menée par l'ancien député UMP et ancien secrétaire départemental Alfred Trassy-Paillogues, et celle dirigée par la centriste Régine Marre.