D'importants moyens, dont un patrouilleur de la Marine nationale, sont mobilisés ce mardi. Trois marins ont été secourus à 25 km des côtes. Leur chalutier, le Lucky, avait pris feu.
Un feu de machine serait à l'origine du sinistre ce mardi. Trois marins étaient à bord du Lucky, un chalutier immatriculé au Havre et basé à Fécamp, quand celui-ci s'est retrouvé en proie aux flammes au large de Ouistreham, à 25 km des côtes, aux environs de midi. Les trois hommes ont alors embarqué à bord d'un canot de sauvetage avant d'être récupérés par le Bambino, un bateau dérouté par le Cross Jobourg pour les sauver. Les marins ont ensuite été pris en charge par l'Esteron, une vedette de la gendarmerie nationale.
D'importants moyens ont été mobilisés: un patrouilleur de la Marine nationale, le Cormoran, cinq marins pompiers de Cherbourg arrivés sur zone en hélicoptère ainsi que l'abeille Liberté pour un éventuel remorquage de l'épave. Dans un communiqué, la préfecture maritime de la Manche indique les flammes avaient reprise vers 15 h 15 et que la plage et la cabine avaient été totalement détruites. Le danger était alors trop important pour que les marins pompiers puissent monter à bord. A 17 h 30, le chalutier a finalement sombré. L'Abeille Liberté a procédé à la sécurisation de la zone en ramassant les débris laissés à la surface après le naufrage. Selon la préfecture maritime, aucune pollution n'a été constatée pour le moment.