Le climat est toujours tendu à l'usine Areva où 500 postes devraient être supprimés en cinq ans. Ce matin, la direction a annulé la conférence de presse que devait tenir le directeur du site parce qu'une délégation syndicale avait pris place parmi les journalistes.
C'est un rituel du mois de janvier : le directeur su site reçoit la presse en début d'année afin d'évoquer le plan de charge, les contrats à venir, les investissements en cours. Ce matin, un autre sujet ô combien brûlant devait aussi être évoqué : la suppression de 500 postes en cinq ans annoncée la semaine dernière. Mais la conférence de presse a tourné court. Une délégation syndicale s'y était "invitée" avec l'intention d'écouter ce que la direction avait à dire, et, le cas échéant, d'apporter les précisions qu'elle aurait jugée utile. Areva a préféré annuler le rendez-vous.
Philippe Launay (délégué Force Ouvrière) :
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