Pour la 3ème journée consécutive, la Haute-Normandie va connaître un nouveau pic de pollution de l’air. Le mois de mars est particulièrement propice à ce genre de phénomène.
Un mois de mars propice à la pollution
Véronique Delmas, directrice d’Air Normand, était l’invitée du journal 12/13 de France 3 Haute-Normandie, ce mardi 17 mars.Elle est revenue sur l’épisode de pollution qui touche l’Eure et la Seine Maritime, mais aussi l’Ile de France, depuis lundi. Une pollution aux particules en suspension, favorisée par la météo.
Le mois de mars, rappelle-t-elle, est un mois qui connaît traditionnellement des pics de pollution. Cette pollution aux particules en suspension, provient essentiellement de l’activité industrielle, des transports, du chauffage et de l’activité agricole (épandages). Elle se développe en situation de météo favorable. Véronique Delmas rappelle que les personnes sensibles (les malades et les enfants) doivent limiter toute activité physique, en pareille situation.
La qualité de l’air a été meilleure en 2014, selon Air Normand
Air Normand a dressé un bilan - en amélioration - de la pollution de l’air en Haute-Normandie.Les pics de pollution entre 2013 et 2014 ont, en effet, été divisés par 2. Air Normand en a dénombré une quinzaine, en 2014.Plusieurs raisons expliquent cette amélioration :
- la météo : 2014 a été une année plus chaude (nécessitant moins de chauffage dans les habitations) et pluvieuse ("lessivant" l’atmosphère).
- des prévisions : Air Normand réalise désormais des prévisions la veille pour le lendemain qui permettent d’établir des mesures d’urgence, si besoin. Pour cela, elle dispose d’outils plus efficaces.
- une harmonisation des procédures d’urgence et de déclenchement des alertes par les préfectures.
