Stage d'équitation, une autre façon de progresser en toutes disciplines

Un week-end prolongé… Pourquoi ne pas s’inscrire à un stage ? On en trouve pour tous les niveaux et pour toutes les disciplines, en équitation classique, éthologique ou western. 4 repères des avantages et conditions du déroulement de ces formations.

Les regroupements organisés cette fin de semaine sont nombreux. C’est la pleine saison des stages. Et un week-end prolongé permet de se déplacer sans être trop pris par le temps. François Xavier Jolivalt,  un ancien cavalier de l’équipe de France de reining, (notre consultant pour les JEM 2014) accueille un stage d’équitation western à la ferme des Tilleuls à Saint Riquier les 16 et 17 mai. « On ne vient pas forcément pour réaliser les meilleurs spins ou les stops les plus longs. Mais pour asseoir les bases de son équitation, améliorer sa technique. Parce que le dressage est la base ; et qui sait ce type d’événement peut permettre de se découvrir une passion pour une spécialité. »

• On y trouve ce que l’on y apporte

Il n’y a pas de règles précises, mais en général on compte de 6 à 10 stagiaires  par jour. Avec une séance le matin et une autre l’après-midi.
Un stage c’est un peu l’auberge espagnole. On y trouve que l’on y apporte. Les cavaliers, confirmés ou non, viennent expérimenter une méthode. Il y a aussi les habitués pour une séance intensive. Parfois on vient de loin ; dans ce cas c’est un suivi à plus long terme. Certains profitent de l’occasion pour une grande révision des acquis. Enfin il n’est pas inhabituel de voir des gens faire le déplacement avec leur monture pour régler un problème. A ceux là il leur faudra une réponse plus ciblée.

• Travail à cheval ou à pied

Un stage (ou un ‘clinic’ en équitation western) se décline en deux temps. Les moments où l’on bosse individuellement d'abord. Puis quand à terre le spectateur se transforme en acteur : « C’est interactif. Regarder, analyser la prestation des autres, donner son avis, poser des questions, fait partie du stage. On apprend en regardant les autres. Et on découvre le bon comme le mauvais. Il ne s’agit pas de juger mais de s’imprégner. » Certains participants sont plus timides que d’autres. Mais au bout d’un moment, les réserves sautent. « Les stages efficaces c’est autant la qualité de l’enseignant que l’investissement des stagiaires », continue FX Jolivalt. « Sur leur propre prestation mais aussi grâce au regard qu’ils portent les uns sur les autres. »

• Choix varié

Il y a plusieurs sortes de stages. Généralistes ou plus spécialisés dans une discipline. Pour ce qui est de l’équitation western, le panel est très varié du reining au cutting (travail sur le bétail), en passant par le barrel… « Il y a ceux qui sont réservés aux cavaliers tournés vers la compétition. Mais il y a aussi tous les autres, qui ne sont pas forcément basé sur la performance. Quel que soit le niveau de toutes les façons, on vient progresser. » 
« Un stage, parce qu’il se déroule ailleurs, avec d’autres gens, le plus souvent inconnus, permet bien souvent de prendre confiance en soi. De découvrir des choses sur son niveau ou sur les qualités de son cheval. »

• Auditeur libre

S’il est tard pour s’inscrire cette fois-ci, pe,sez y pour les mois à venir, la pentecôte par exmple.
En attendant, pour vous faire une idée, allez faire un tour pas loin de chez vous. Dans certains clubs comme à Saint Riquier, « on peut participer en auditeurs libre. Renseignements sur la page Facebook"