Tarifs à la hausse pour les compagnies d'autoroute. Selon une information des Echos, la hausse dépasse les 1% au 1er février. Embarras du gouvernement.
La proposition d'une hausse de plus de 1% des tarifs des péages autoroutiers en 2016, dévoilée mardi par Les Echos, a provoqué l'embarras du gouvernement, la ministre de l'Ecologie "excluant" cette augmentation quand le secrétaire d'Etat au Budget a estimé qu'il fallait "appliquer les contrats".
Après un gel en 2015, les sociétés concessionnaires des autoroutes françaises prévoient une augmentation moyenne de leurs tarifs "un peu supérieure à 1% au premier février 2016", écrit le quotidien économique.
Cette hausse prend en compte l'inflation, minime en 2015, mais aussi des dispositions prévues par le plan de relance autoroutier conclu en avril entre l'Etat et les
concessionnaires. Il avait alors été convenu d'un rattrapage lissé sur plusieurs années du gel des tarifs imposé en 2015.
Interrogée sur RTL sur l'éventualité d'une augmentation supérieure à l'inflation, Ségolène Royal a répondu: "C'est exclu puisque l'engagement qui avait été pris
c'est de ne pas dépasser l'inflation et même d'être en dessous de l'inflation compte tenu du pactole que les compagnies autoroutières avaient déjà accumulées par le passé".
La hausse la plus forte est prévue sur les autoroutes du sud de la France (ASF) 1,63%, en Normandie SANEF annonce des tarifs à la hausse 0,82%, soit un peu moins de 10 centimes pour un Paris Caen.