Jusqu'au 27 mai 2016, la cour d'Assises de Rouen juge dix hommes accusés d'avoir pris part au braquage de la bijouterie Lepage du Havre en février 2013. L'ancienne directrice commerciale témoigne de la violence des faits.
Ce mercredi, la cour entendait l'ancienne directrice commerciale de la société havraise. A 59 ans, elle est traumatisée à vie explique-t-elle. Elle a subit des violences, s'est retrouvée menottée à une chaise. Depuis, elle a perdu le sommeil. Son avocat, Maître François Garraud précise que les séquelles psychiques s'accompagnent de séquelles physiques, puisque sa cliente a perdu toute sensation dans un pouce :
La quinquagénaire avait travaillé pendant 13 ans pour la société Lepage au Havre. Mais la ville "est désormais rayée pour elle". Le directeur adjoint s'est suicidé deux mois avant le procès. Des lettres, écrites de sa main, ont été lues lors du premier jour de procès mardi 17 mai.
Dans le box des accusés, on trouve dix hommes. Ils sont soupçonnés de ce violent vol à main armé. Le montant du butin est estimé à 750.000 euros.
