Béluga : un nom posthume lui a été trouvé par les internautes et l'ONG Sea Sheperd

Appelez-le "Lys", c'est le nom posthume qui a été choisi pour le bélouga prisonnier de la Seine. L'ONG militante Sea Sheperd engagée dans la mission sauvetage auprès des autorités veut continuer à marquer les esprits sur la réalité des océans.

Ainsi l'ONG Sea Sheperd avait déjà pré-choisi le nom. C'est un baptême organisé qui s'est déroulé sur les réseaux sociaux ce samedi 13 août. Une communication orchestrée par Sea Sheperd qui maîtrise parfaitement l'outil : l'histoire du béluga ne doit pas s'arrêter à son décès. L'engouement populaire ne doit pas redescendre. Pour l'association c'est un moyen de continuer à mobiliser sur la grande cause animale et l'état des océans en 2022.

Lys veut dire "lumière", en norvégien

On lui a donc choisi le nom posthume Lys pour en faire l'ambassadeur d'une cause forte. "Cela veut dire lumière en norvégien, pays où s'aventurent parfois le béluga. Parce que ce béluga nous interpelle et nous éclaire sur le sort de l'océan." Sea Sheperd veut lier notre destin à celui des peuples des mers. 

Ainsi les internautes ont dit oui et des milliers de votes ont été enregistrés sur la page Twitter de l'ONG : 

Et 21 283 voix ont choisi Lys, 826 ont voté contre. L'Orque mort dans la Seine quelques semaines plus tôt avait subi le même sort, on apprend ainsi qu'il se nomme désormais Sedna.

"Qu'ils inspirent un changement dans notre société, nos modes de consommation pour protéger l'écosystème marin et garantir la survie de leurs populations", souhaite l'ONG. 

Qu'ils inspirent un changement dans notre société, nos modes de consommation pour protéger l'écosystème marin et garantir la survie de leurs populations

Sea Sheperd France

Twitter

Sur les réseaux sociaux, des enfants ont dessiné leur souvenir du Béluga dont l'histoire a tourné en boucle sur toutes les chaînes de télévision :

L'histoire ne s'arrêtera pas là. Sea Shepperd prépare une vidéo pour répondre à toutes les questions et critiques sur ce sauvetage de l'animal qui a mal finit : ont-ils trop attendu? fallait-il utiliser un filet? Ne fallait-il pas le laisser se débrouiller seul? L'association promet des réponses pédagogiques...alors qu'une autre histoire envahi déjà son fil d'actualité : celle d'un morse, nommé Freya,  tué à Oslo alors qu'il était, depuis quelques temps, la vedette du port en se laissant photographier lors de ses longues siestes sur les bateaux. 

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