En cette semaine des commémorations du 80ᵉ anniversaire du D-Day, les forces de l'ordre sont sur le pied de guerre pour assurer la sécurité du 6 juin. L'unité de lutte anti-drone surveille les airs car la menace peut aussi venir de là.
Dans le cadre du 80e anniversaire du D-Day, un gros dispositif, piloté par l'armée de l'air, est mis en place pour assurer la sécurité des vols autorisés et des personnes au sol.
Parmi les menaces potentielles : les drones. Ces engins peuvent perturber le vol d'un avion et ils peuvent s'avérer dangereux également s'il vole trop près des personnes, notamment à vive allure.
C’est strictement interdit de voler dans une bulle de sécurité mise en place par l’armée de l’air avec des zones interdites de survol.
Colonel Sébastien Clerbout, Chef de la force aérienne de la gendarmerie zone ouest
Pour contrôler les appareils volants indésirables, gendarmes et policiers patrouillent les endroits sensibles, munis de détecteurs ressemblant à des fusils d'assaut.
Une fois l'objet volant détecté, le dispositif permet d'identifier et de localiser le pilote du drone. Si besoin, les forces de l'ordre vont pouvoir brouiller l'émission radio entre le pilote et son drone.
Mais le Lieutenant Nicolas Bellec, commandant de la section de protection appui drones se veut rassurant : "la plupart des interpellations de dronistes sur le territoire national sont liés à une méconnaissance de la législation."
C’est une menace qui a émergé depuis une petite dizaine d’année, qui est bien souvent le fait de personnes qui ne connaissent pas bien la réglementation, ou qui se disent que c’est l’occasion de faire de belles images.
Colonel Sébastien Clerbout, Chef de la force aérienne de la gendarmerie zone ouest
En France, l'utilisation d'un drone est soumise à des règles de pilotage qui doivent être respectées. Pour le colonel Sébastien Clerbout, "tant que le pilote n'est pas identifié, et n'a pas prouvé sa bonne foi, tout drone reste une menace."