Pendant deux heures, de cinq à sept heures ce matin, les éleveurs ont fait du bruit devant la préfecture du Calvados pour "réveiller le préfet". Les manifestants ont rencontré le représentant de l'état pendant une demie-heure, pour évoquer les aides qu'ils n'ont toujours pas reçues.
De cinq à sept heures ce matin, une trentaine de tracteurs ont fait du bruit dans les rues de la ville de Caen, à l'appel des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA. L'objectif était de rappeler leur détresse, et demander les aides d'urgence promises, il y a six mois par le gouvernement. Le plan d'urgence prévoyait une année blanche, "c’est-à-dire un report total des annuités de 2015". Les charges de agriculteurs devaient être baissées. Dès 2015, "un alignement de la cotisation minimum maladie sur le régime des indépendants" devait permettre "une baisse d’environ 50 millions d’euros des cotisations sociales".
Le soutien financier important de l'état: une promesse non tenue?
Le Gouvernement avait "décidé de porter à 350 millions d’euros par an pendant trois ans les moyens publics de soutien à l’investissement, avec l’appui de l’Union européenne et des régions". Les professionnels devaient recevoir de 3000 à 4000 euros par élevage. Dans le Calvados, 500 dossiers ont été déposés. Pour le moment, les responsables des exploitations n'ont encore rien reçu. Reportage Suzana Nevenkic et Patrick Mertz
Samuel BIDERRE, Secretaire général JA du Calvados
Julien LEGUILLOUIS, producteur céréalier et de viande
Samuel BIDERRE, Secretaire général JA du Calvados