Dans certains cas de cancer du sein, la chimiothérapie aurait davantage d'effets secondaires que de bénéfices. Un test sur le génome permettrait d'évaluer si oui ou non, un tel traitement est nécessaire pour la patiente. Explications :
Une vaste étude américaine sur le cancer du sein a été présentée à l'occasion du congrès mondial du cancer à Chicago. Cette étude confirme l'interêt d'un test dit " de signature génomique" réalisé sur les cellules cancéreuses de la personne opérée. Il permet d'évaluer si la patiente a besoin d'une chimiothérapie. 30% de ces traitements lourds de conséquences pour les malades de cancer du sein pourraient être evités. En France, et en Normandie on réalise ces tests depuis plusieurs années. Explication avec l'unité oncologie de l'institut Baclesse
De nos jours, scruter une tumeur pour un cancer du sein sur une radio ne suffit plus. On doit aussi l'analyser après l'opération. Pour certaines patientes cela donne la réponse à une question essentielle : savoir si oui ou non il faut suivre une chimiothérapie après l'intervention.
Et voici la marche à suivre pour réaliser ces tests dits de "signature génomique" : on découpe la tumeur puis on exerce un test biologique pour observer de près les cellules cancéreuses qui la composent.
Reportage E.Ferret, S.Lemaire
Est interviewée : Christelle Levy, Oncologue Responsable de l’Unité de Concertation Pluridisciplinaire en Pathologie mammaire
à l'institut Baclesse
Au congrès mondial sur le cancer de Chicago, les Etats-Unis ont donc confirmé l'utilité de ces tests de signature génomiques, pratiqués depuis une dizaine d'année en France. Attention ce type de test concerne certaines malades seulement. Les critères sont nombreux : les cancers du sein concernés doivent être localisés, peu agressifs, peu invasifs entre autres.
Ce test permet de diminuer de 30% le nombre de chimiothérapies réalisées en France