Des milliers de personnes se sont une nouvelle fois mobilisées à Caen (Calvados) pour dire "Non" et faire barrage au Rassemblement National. Les participants défilent dans les rues dans une ambiance calme et familiale.

Le mouvement continue de se poursuivre partout en France. Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale et l’annonce de la tenue des législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet 2024, les manifestations contre l’extrême droite se multiplient.

"Une manifestation unitaire, populaire, républicaine et antifasciste"

Il est 11h. À Caen, place de la République, ce dimanche 23 juin, de nombreux Calvadosiens se réunissent en réponse à l'appel lancé par les syndicats et les partis du Nouveau Front Populaire. Le mot d’ordre du jour des partis politiques, associations et collectifs qui ont relayé l'appel reste le même :  proposer "une manifestation unitaire, populaire, républicaine et antifasciste".

Le cortège s'élance. Les drapeaux défilent et on peut lire des banderoles et pancartes aux slogans hostiles au Rassemblement National : "Le fascisme, c'est la gangrène", "Nouveau Front Populaire, en route vers la victoire", ou encore "Non à l'extrême droite."

Pour Allan Bertu, secrétaire général de la CGT Calvados, c'est important d'être dans la rue en ce dernier dimanche avant le premier tour des élections législatives : "On a souhaité remarteler la dangerosité du Rassemblement National, c'est une imposture démocratique, c'est une imposture sociale. On a déjà donné des exemples comme le droit des femmes où le RN veut supprimer les subventions pour le planning familial. C'est aussi un parti qui ne combat pas l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. La présence syndicale est importante aujourd'hui, car il faut montrer aux travailleuses et travailleurs que voter RN, c'est se tirer une balle dans le pied."

Des citoyens dans le cortège

Beaucoup de citoyens sont présents. Pour Damien, habitant de Caen, il faut s'engager : "Le RN est aux portes du pouvoir, c'est maintenant qu'il faut se bouger, leur montrer qu'on est contre l'extrême droite". Pareil pour Chloé qui est venue battre le pavé, déterminée : "Je me suis toujours dit que c'est impossible que l'extrême droite arrive au pouvoir, mais là ça fait peur, il faut se mobiliser, il faut qu'on nous entende et surtout, il faut aller voter."

C'est dans une ambiance calme et familiale que les participants ont ensuite remonté la rue Saint-Jean avant de se diriger vers la rue Saint-Pierre, en plein cœur du centre-ville. Comme dimanche 16 juin 2024, ils insistent sur "le besoin de solidarité et d'unité démocratique." 

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