Le procès de l'affaire des soupçons de matches de football arrangés en Ligue 2 en 2014 a débuté lundi dernier. La rencontre Caen-Nîmes était au coeur de l'audience de ce mercredi. L'ex président du Stade Malherbe a de nouveau clamé son innocence.
C'est une affaire qui aura empoisonné la saison 2014-2015 du Stade Malherbe de Caen alors tout juste revenu en ligue 1. Le match opposant le club normand à Nîmes lors de l'ultime journée de championnat de ligue 2, au printemps 2014, est sopuçonné d'avoir fait l'objet d'un arrangement, comme d'autres rencontres impliquant le club du Gard. Le procès s'est ouvert ce lundi au tribunal correctionnel de Paris.
Ce mercredi, c'est justement le match Caen-Nîmes qui était au programme de l'audience. A la barre, l'ex président du Stade malherbe de Caen a craqué. En larmes, Jean-François Fortin a de nouveau clamé son innoncence. "Je n'ai jamais été un tricheur. On se fout de moi ! Je ne peux pas supporter ça. comment aurais-je pu être acheté pour trois bouteilles de vin ?". Le patron des Maîtres laitiers du Cotentin bénéficie en quelque sorte du soutien de Serge Kasparian, un ex dirigeant de Nîmes au coeur du scandale, qui déclare se demander ce que Jean-François Fortin fait aujourd'hui au tribunal correctionnel de Paris, estimant qu'il n'a rien à voir avec cette affaire.
Reportage de Florent Turpin et Guillaume Le Gouic