Stade Malherbe Caen : l'ex-Président Gilles Sergent s'explique enfin sur son Annus Horribilis

Un mois après l'officialisation de sa démission, Gilles Sergent revient sur son année de présidence à la tête du Stade Malherbe Caen. Annus Horribilis qui ne l'a pas éloigné du football  : Gilles Sergent se définit comme "un passionné ". Il reste au conseil de surveillance. 

Plus svelte que ces derniers mois, Gilles Sergent a visiblement repris le sport  tout en arrêtant le football. "Je vais bien", nous affirme t-il le sourire aux lèvres. Il faut dire que ce sourire affiché c'est un leitmotiv dans sa société Récréa :" la smiling people communauté !"

Parler de tout ça n'a pas été naturel pour lui. Il a d'abord voulu laisser la place au nouveau Président et puis, c'est comme ça, quand les blessures sont profondes, pour n'importe qui d'entre nous, il faut du temps. Et ce temps, il l'a pris.


Récréa  : "champion de France" des piscines


Par ailleurs le PDG de la société Récréa monte en puissance : Récréa devient le premier groupe français de gestion de piscines ou équipements sportifs. Une alliance a été scellée avec la société Espace : Récréa entre dans son capital.
Désormais il va devoir gérer 2000 salariés. C'est un gros challenge.

Gilles Sergent n'avait plus de temps pour le Stade Malherbe Caen, c'est une évidence. 
 

Fabien Mercadal ? 

"Je ne regrette pas ce choix." D'ailleurs son recrutement direct, à quelques semaines d'intervalle, au Cercles de Bruges, club de D1 Belge, est une preuve du potentiel de ce coach, tacle Gilles Sergent. 

Il n'en dira pas plus sur ce choix qui a creusé le fossé avec les supporters qui accusent ce coach de bien des maux après l'avoir plutôt bien accueilli : comme si l'espoir donné en début de saison (un coach tacticien, amoureux du beau jeu, etc) leur était revenu comme un boomerang : un truc qui fait bien mal.
Mais la responsabilité d'un mauvais choix ? 
Non, Gilles Sergent balaie l'hypothèse d'un revers de main.
 

Mais ça va bien, merci 


Oui, désormais il va bien, Gilles Sergent. Le poids de la Présidentce est derrière lui. Il fallait qu'il passe la main. Il avait pris sa décision dès le 1er mai et l'aurait annoncé même si Bordeaux n'avait pas marqué ce dernier but ou Si ... Dijon n'avait pas gifflé tous les espoirs du club normand à la 94é . Bref, si Malherbe était resté en Ligue 1.
(Haussement d'épaule- un léger voile vient griser son sourire "Mais vous le savez,  c'est le football. C'est comme ça !"

Gilles Sergent, c'est une évidence quand on l'écoute : il fallait qu'il arrête, pour lui et sa santé.


Certains soirs de janvier ou février, je suis rentré chez moi après certains matches, et avoir vu les banderolles  "mon nom + démission" comme...écoeuré ! J'étais si mal que je ne supportais pas d'entendre ni la radio, ni la télé parler de foot ! (Gilles Sergent, un mois après sa démission) 


Fabrice Clément- son successeur : "on a tout préparé tranquillement "


Gilles Sergent en est persuadé c'est une bonne chose que Fabrice Clément soit à la tête du club, il va bien reconstruire les choses pour remonter quand  "le Stade Malherbe sera prêt. Il faut du temps pour retrouver la Ligue 1 . En Ligue 2, il  y a 10 clubs qui visent la montée ou remontée, la concurrence est très rude."


VIDEO - 5 minutes de dialogue avec un ancien président qui garde le sourire mais qui reste profondément marqué. 
 
 

Et maintenant : plus jamais de foot ?


"Je reste un passionné de football", s'exclame très vite l'ancien Président du Stade Malherbe Caen. Il garde sa place au conseil de surveillance et va réapprendre à regarder un match avec plaisir.
Alors oui, les supporters le reverront certainement dans le Stade d'Ornano. 
Tout le monde va devoir tourner la page, c'est une autre histoire qui s'écrit désormais au SM Caen. 

 
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