Un jeune de 16 ans s'est introduit dans le collège Val de Vire à Vire Normandie (Calvados) armé d'un couteau lundi 27 février. Il aurait voulu en découdre avec un collégien, qui n'a finalement été que légèrement blessé. 6 jours après le meurtre d'une enseignante dans les Pyrénées Atlantique, l 'émotion était grande chez les élèves et les parents de Vire. Depuis, le jeune a été mis en examen pour tentative d'assassinat et placé en détention provisoire.
Moins d'une semaine après le meurtre d'une enseignante, poignardée dans son établissement à Saint Jean-de-Luz (64) par un élève de 16 ans, le collège Val de Vire à Vire Normandie (14) a été le théâtre d'une agression au couteau ce lundi 27 février.
Un jeune de 16 ans, ancien élève de collège, s'est introduit dans l'établissement vers 15h, armé d'un couteau. Il a agressé un collégien dans la cour, mais fort heureusement, aucun coup de couteau n'a été donné. D'après les témoignages, une dispute aurait éclaté entre les deux jeunes pour une histoire de cœur. Mais ce jeudi 2 mars, le procureur de la République de Caen indique que le mobile reste encore a déterminer.
L'agresseur a été rapidement maîtrisé par un professeur, tandis que la conseillère principale d'éducation mettait les élèves à l'abri à l'intérieur de l'établissement. Le jeune de 16 ans a été interpellé sans résistance par les gendarmes. Mercredi 1er mars, il a été mis en examen pour tentative d'assassinat et placé en détention provisoire.
Au lendemain de cette agression, l'émotion était vive parmi les collégiens et les parents. " On a peur, on se dit que ça peut nous arriver à nous" témoigne une mère à la sortie du collège. "C'est pas du tout rassurant pour les jeunes de maintenant. On se demande où on va. On est vraiment dans un monde insécurisé. Le collège est super, mais comme quoi ça peut arriver partout" estime une autre.
Ca arrive de plus en plus souvent. Il faudrait plus de sécurité à l'entrée des établissements. Un jour c'est dans le Sud, une semaine après c'est chez nous, personne n'est à l'abri.
Père d'une collégienne au Val de Vire (14)
Au lendemain de cette agression, une cellule de soutien psychologique a été mise en place au sein de l'établissement.
Le meurtre d'Agnès Lassalle, enseignante à Saint Jean de Luz étant survenu pendant la 2e semaine des vacances scolaires de l'académie de Normandie, la minute de silence n'avait pu être observée jeudi dernier. Le rectorat de Normandie a demandé aux établissements normands d'organiser un moment de recueillement. Certains observeront cette minute de silence ce jeudi 2 mars.