Les cheminots et les fonctionnaires étaient appelés à manifester ce jeudi 22 mars pour protester contre les projets de réforme du gouvernement et défendre leur pouvoir d'achat. A Caen, Cherbourg et Alençon, plusieurs milliers de personnes ont répondu présentes.
Malgré des revendications spécifiques, la défense de leur statut pour les cheminots, une hausse du pouvoir d'achat pour les fonctionnaires, les deux catégories de salariés se sont retrouvés dans la rue sous une même bannière ce jeudi 22 mars, celle de la défense du service public.
Pour les agents du service public, c'était la deuxième grande mobilisation depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron, après le 10 octobre où des centaines de milliers d'entre eux avaient battu le pavé contre la suppression annoncée de 120.000 postes, le rétablissement du jour de carence et le gel des salaires.
Pour les cheminots, il s'agissait d'un premier "tour de chauffe" avant le grand mouvement de grève programmé au mois d'avril contre le projet de réforme de la SNCF. A Caen, le point de rassemblement avait d'ailleurs été fixé exceptionnellement place de la gare (traditionnellement, les manifestations partent du centre-ville, souvent de la place du Théâtre ou de la place Saint-Pierre).
Reportage de Jean-Yves Gélébart et Erwan de Miniac
Forte mobilisation également à Cherbourg où la manifestation a rassemblé 4000 personnes selon les syndicats et 2200 selon la police. Les manifestants avaient prévu de pique-niquer devant la permanence de la députée LREM Sonia Krimi. L'élue étant retenue à l'Assemblée nationale, c'est un de ses attachés parlementaires qui a reçu une délégation de responsables syndicaux.
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