Des patrouilles militaires déployées sur les ferries entre la France et la Grande-Bretagne

Des patrouilles "aléatoires et régulières" de la gendarmerie maritime sont effectives depuis le 1er août sur les navires à passagers entre la France et la Grande-Bretagne.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des patrouilles "aléatoires et régulières" de la gendarmerie maritime sont effectives depuis le 1er août sur les navires à passagers entre la France et la Grande-Bretagne, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture maritime pour la Manche et la Mer du Nord.

"Il s'agit d'un dispositif permanent en place depuis le 1er août sur les navires à passagers (...) Il s'agit de patrouilles de gendarmes maritimes, aléatoires mais régulières, afin de sécuriser ces navires dans un contexte de menace terroriste", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la préfecture maritime basée à Cherbourg, le lieutenant de vaisseau Pierre-Joachim Antona.

Les trois préfectures maritimes le long des côtes françaises -Cherbourg, Brest et Toulon pour la Méditerranée- sont chargées de la mise en oeuvre de ce dispositif qui s'inscrit dans les efforts entrepris par l'Etat depuis l'été 2015 pour sécuriser l'espace maritime en liaison avec les autorités à terre, a indiqué le militaire.

Une première entre Portsmouth et Caen

La première de ces patrouilles s'est déroulée lundi sur un navire de la compagnie Brittany Ferries entre Portsmouth (GB) et Caen. La patrouille a été héliportée sur le ferry "Mont Saint-Michel" quand il a pénétré dans les eaux territoriales françaises, vers 17H00, et est restée à bord jusqu'à l'accostage à Caen, vers 21H00, a précisé le lieutenant de vaisseau Antona. Ce dispositif peut être comparé à celui mis en place dans certains trains avec la police ferroviaire, a-t-il dit, avec notamment une mission de dissuasion par une présence visible.

Des discussions sont actuellement en cours avec les autorités britanniques et, dès qu'un accord sera conclu, la patrouille militaire ne sera pas limitée aux eaux territoriales françaises -avec héliportage, comme cela s'est passé lundi- mais pourra rester à bord du navire de port à port. "Les projections par hélicoptère n'auront plus lieu d'être, dès lors que des accords formels seront conclus à ce sujet avec les autorités britanniques", a précisé le porte-parole.

Risques terroristes en mer

Durant la présence à bord de la patrouille, les passagers ont pu circuler tout à fait normalement, sauf au moment des manoeuvres d'héliportage pour des raisons de sécurité. Une fois sur le "Mont Saint-Michel", "les gendarmes ont patrouillé dans le navire en observant ce qui se passait à bord", a indiqué le militaire. Ce dispositif, mis en place sur décision de l'Etat et non à la demande des compagnies, "est une mesure supplémentaire face aux risques terroristes en mer", a souligné le porte-parole.

Les préfectures maritimes de Brest et Toulon vont également mettre en oeuvre ce dispositif sur les navires à passagers de leur zone et des accords devront également être conclus à ce sujet, en vue d'un embarquement de port à port, avec les autorités des pays voisins concernés, a ajouté M. Antona.

La Britanny Ferries est la seule compagnie de navires à passagers à battre pavillon français.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

DIRECT. Qu'est-ce qu'être agriculteur aujourd'hui ? Est-ce une vocation ou un sacerdoce ? comment préparer l’avenir ? La relève est-elle prête ?

regarder