Bruno Le Maire veut que la taxe d'habitation "disparaisse à terme"

Le ministre de l'Economie et ancien député de l'Eure, Bruno Le Maire a indiqué jeudi qu'il souhaitait que la taxe d'habitation "disparaisse à terme", alors que le gouvernement prévoit déjà de la supprimer pour 80% des ménages d'ici 2020.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Je souhaite que cet impôt disparaisse à terme (...) parce qu'un impôt qui n'est pas juste, qui n'est pas clair, qui n'est pas compréhensible pour les Français, c'est un impôt qu'il faut supprimer", a déclaré M. Le Maire sur BFMTV.
L'exécutif s'est engagé à supprimer la taxe d'habitation pour 80% des foyers qui la paient aujourd'hui. La mesure, promesse de campagne du président de la République, Emmanuel Macron, sera étalée sur trois ans, avec une première étape inscrite dans le projet de loi de finances pour 2018, qui a été présenté mercredi.
Cette taxe "est foncièrement injuste, elle pèse sur ceux qui ont des revenus modestes", a justifié le ministre de l'Economie.
"Le niveau de paiement de cette taxe d'habitation, c'est vraiment au petit bonheur la chance (...) On ne sait pas quelles sont les bases, tout ça est complètement obscur, personne n'y comprend rien. Nous, nous supprimons. Justice!", a-t-il insisté.
Cette décision est toutefois vivement contestée par les élus locaux, en particulier les maires qui craignent de perdre une de leurs principales ressources financières.
Dans l'Eure, où M. Le Maire fut élu député à deux reprises, plusieurs édiles dont celui d'Evreux ont annoncé leur intention de fermer leurs services publics municipaux mercredi prochain pour manifester leur opposition à cette réforme.
"Je n'en pense pas du bien", a réagi l'hôte de Bercy. "Je regrette que le maire d'Evreux ait pris cette décision et je le lui ai dit", a-t-il ajouté. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

Bagarres, viols, cocaïne : que se passe-t-il dans le monde du rugby ?

regarder