Samedi 26 octobre 2024 en fin de journée, un homme a été surpris en train de filmer avec son téléphone portable dans les vestiaires féminins de la piscine André Perrée, à Bernay (Eure). Les gendarmes sont immédiatement intervenus, et ont interpellé l'individu, un agent d'entretien qui travaillait au centre nautique depuis le mois de septembre.
"Ces faits d'une extrême gravité sont intolérables, ils méritent une sanction dure de la part de la justice". Ainsi s'est exprimé et indigné Nicolas Gravelle sur son compte Facebook, après avoir pris connaissance des faits de voyeurisme d'un agent d'entretien à la piscine de Bernay.
Le président de l'Intercom Bernay Terre de Normandie a rajouté dans son post qu'une plainte avait été déposée, et qu'une enquête était en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Un agent d'entretien d'une société prestataire de l'Intercom
C'est aux alentours de 19 heures ce samedi 26 octobre, que l'entraîneur du club de natation de la piscine de Bernay a pris un individu en flagrant délit de voyeurisme. L'homme était en train de filmer dans les vestiaires des femmes avec son téléphone portable.
Les gendarmes sont immédiatement intervenus, et ont interpellé l'individu, un employé de la société prestataire de ménage de l'Intercom Bernay Terres de Normandie. Il travaillait le week-end à la piscine André Perrée depuis le mois de septembre dernier, en l'absence de la salariée habituelle.
L'homme, âgé d'une trentaine d'années et qui habite dans le secteur, a été conduit dans les locaux de la gendarmerie de Bernay, où il a été auditionné. Selon le président de l'Intercom, Nicolas Gravelle, les gendarmes étudieraient actuellement le contenu du téléphone portable de l'individu.
Il a également été mis à pied immédiatement, et une procédure de licenciement serait d'ores et déjà lancée contre lui.
Nicolas Gravelle a aussi tenu à assurer tout son soutien aux éventuelles victimes. "Les potentielles victimes ont été informées des faits et nous serons à leurs côtés". Si lui-même a porté plainte au nom de l'Intercom de Bernay qui gère la structure, Nicolas Gravelle incite les parents d'éventuelles victimes mineures à faire de même, afin d'aider les gendarmes à identifier les personnes qui pourraient figurer sur les vidéos du délinquant.