La vie de Germain Ferey, s'est arrêtée le 13 novembre 2015 au Bataclan. Ce père de famille de 36 ans, qui avait fait ses études à Cherbourg et à Caen, reçoit la médaille de la reconnaissance à titre posthume, comme 21 autres victimes du terrorisme.
Pour la première fois, un décret collectif a décerné à 124 personnes la "médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme". La médaille nationale de reconnaissance est obligatoirement demandée par la victime, ou, si elle est décédée, par sa famille.
Cette médaille spécifique a été créée le 12 juillet 2016, dans l'émotion qui a suivi les attentats survenus à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015, lors desquels 130 personnes ont trouvé la mort, et de celui de Charlie Hebdo en janvier de la même année.
Parmi les 22 personnes décédées dans ces attentats et qui reçoivent la médaille à titre posthume, le Normand Germain Ferey.
La vie de Germain Ferey, s'est arrêtée le 13 novembre 2015 au Bataclan. Ce père de famille de 36 ans vivait à Vienne-en-Bessin, près de Bayeux, dans le Calvados. Il avait fait ses études à Cherbourg et à Caen (où il a également été correspondant au service sports de la rédaction Ouest-France) avant d'intégrer l’Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle, à Paris, d’où il est sorti diplômé en 2007. C'est là qu'il avait rencontré sa compagne Anne avec laquelle il a eu une petite fille.