Braquage du casino de Trouville

L'homme de 75 ans qui a attaqué le casino de Trouville n'a pas tiré juste avant que les gendarmes ne le neutralisent.

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C'est ce qu'a indiqué le parquet général de Caen ce vendredi, au lendemain de l'attaque du casino par ce retraité domicilié à Gacé dans l'Orne. 

Contrairement à ce qui a été annoncé dans un premier temps, le vieil homme a bel et bien menacé les gendarmes mais il ne leur a pas tiré dessus.

Gérald Lesigne, le substitut du procureur général de la cour d'appel de Caen, a ainsi rectifié des informations qu'il avait lui-même données hier jeudi selon lesquelles l'homme avait tiré avant d'être abattu par les gendarmes sur la départementale 45 entre Dives-sur-Mer et Lisieux.

Sur ce point, la déposition des gendarmes est très précise a insité le magistrat.


Durant sa fuite, Manuel Canedo, le vieil homme d'origine protugaise, avait tiré à plusieurs reprises sur les forces de l'ordre. Mais une fois le véhicule avec lequel il était en fuite percuté par les gendarmes, il a seulement menacé les militaires, sans tirer à nouveau.

Il a reçu deux balles, une à l'épaule et l'autre au bras, "des zones qui normalement ne sont pas létales" selon le parquet général. Six douilles au total ont été retrouvées à proximité du véhicule : deux balles ont atteint des vitres, deux ont atteint le malfaiteur et deux autres ont été "perdues", selon le parquet général.

Les gendarmes ont d'abord percuté le véhicule en fuite et le vieil homme au volant s'est trouvé sur le siège passager de cette voiture volée après avoir abandonné la sienne et fait une brève prise d'otage. Ils ont ensuite brisé par balles deux vitres du véhicule, puis tiré sur l'épaule et le bras gauche, seuls points visibles en dehors de la tête, selon le parquet
général. Les gendarmes l'ont ensuite sorti de la voiture. Les tentatives de réanimation ont échoué.

Le parquet général a indiqué à l'issue de l'autopsie vendredi que des analyses complémentaires devraient être conduites pour connaître les causes précises de la mort.


Selon sa compagne, une femme de 64 ans résidant à Gacé dans l'Orne, Manuel Canedo était atteint de la maladie d'Alzheimer et dépressif. Ces derniers temps, il pouvait se montrer "très agressif " avec son entourage, d'autant qu'il aurait arrêté son traitement. 

Selon le parquet général, "c'est quelqu'un qui semble avoir eu des difficultés personnelles au plan médical et au plan de ses finances", ce qui expliquerait qu'il s'était mis à fréquenter le casino de Trouville. Mais selon sa compagne, le couple n'avait pas de problème d'argent. Elle savait certes que l'homme jouait occasionnellement au casino mais "ça faisait pas longtemps". Elle ne s'explique pas les actes de son compagnon qu'elle qualifie de "rocambolesque".

"Il était dépressif. Il parlait depuis un moment de se suicider. Je crois qu'il n'avait pas le courage de le faire. C'est la méthode qu'il a choisie pour passer à l'acte", a-t-elle déclaré à des journalistes ce vendredi matin à Gacé.

Manuel Canedo, 75 ans, a attaqué hier jeudi le casino de Trouville vers 14h30, armé d'un
pistolet de 4e catégorie, portant une casquette et une écharpe, avant de tirer à plusieurs reprises sur les forces de l'ordre et d'être tué à une quinzaine de kilomètres de là, à Dives-sur-mer, vers 16H30. Son butin s'élevait à 7.500 euros. 


Au lendemain du drame, les enquêteurs demeurent interloqués par "l'acharnement" du vieil homme.

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