Dix jours après l'incendie mortel dans un immeuble "verre et acier" de la Grand Mare, les relogements ont commencé.
Dix jours après l'incendie dans l'immeuble des Lods à la Grand Mare à Rouen - qui a fait deux morts - les habitants ont commencé à déménager. Mais beaucoup de résidents des autres immeubles verre et acier veulent aussi être relogés.
Ambre et Lizzy. Deux prénoms sur une banderole. La marque indélébile d'un drame qui a tout changé. Ces prénoms, ce sont ceux des deux petites filles mortes il y a dix jours, dans l'incendie de leur immeuble "verre et acier" de la Grand Mare. Autour d'elles, un ballet incessant. Celui des déménageurs. Les 18 familles des Lods doivent être relogées.
Les appartements se vident les uns après les autres. Sur les dix-huit familles que compte l'immeuble touché par l'incendie, six ont déjà été relogées. Les autres le seront la semaine prochaine.
Pour ceux qui restent, c'est l'inquiétude. La dangerosité des immeubles "verre et acier" n'est plus à prouver. Depuis 2004, cinq incendies provoquant au total la disparition de cinq personnes se sont déclarés. La ville de Rouen a d'ailleurs décidé de faire démolir trois de ceux qu'elle possède.
Les demandes de relogement affluent chez le bailleur social Immobilière Basse Seine, propriétaire des autres immeubles.
Soixante-douze demandes au total. Seules quinze propositions ont été faites à ce jour.
Pour voir le reportage de François Pesquet et Jean-Pierre Grandidier, cliquez sur la vidéo.