A la veille des élections régionales et de la réunification normande, France 3 Basse-Normandie a recueilli l’avis d’hommes et de femmes qui ont été des acteurs majeurs de la région. Cette semaine, l'ancien ministre Olivier Stirn nous livre son analyse de la fusion.
A la veille des élections régionales et de la réunification normande, France 3 Basse-Normandie a recueilli l’avis d’hommes et de femmes qui ont été des acteurs majeurs de la région : maires, députés, responsables de collectivités. Ils ont tous à un moment occupé ces postes; ils ont parfois aussi cumulé les fonctions. Cette semaine, Olivier Stirn explique comment il analyse la fusion des deux Normandie.
Le parcours d'Olivier Stirn
Olivier Stirn, né le 24 février 1936 dans la région parisienne. Il a vécu ses premières années en Normandie où son père, Alexandre Stirn, a été pendant dix ans préfet en Basse Normandie. Olivier Stirn a été six fois député en Basse Normandie: quatre fois dans le Calvados entre 1968 et 1986 et deux fois dans la circonscription de la Manche. Maire de Vire durant 18 ans entre 1971 et 1989, il fut aussi conseiller général du Calvados. Olivier Stirn a été six fois ministre et détient un record : celui d’avoir appartenu à tous les partis présidentiels des six présidents de la Ve République."Répartir les responsabilités entre les deux régions"
"J'ai toujours pris position, y compris publiquement, pour la réunion des deux Normandies avant même que se pose le problème de la réforme actuelle", explique en introduction Olivier Stirn. "Mes attaches avec la Normandie sont tellement fortes que je comprenais pas qu'elle soit coupée en deux". Si selon lui, il ne faut plus raisonner en termes de Haute et de Basse-Normandie, il convient tout de même de respecter un certain équilibre entre les principales villes de la région. "Il faudrait que la capitale administrative, avec le préfet de région, soit à Rouen, et la capitale politique, là où siégerait l'assemblée régionale, soit à Caen".Interview d'Olivier Stirn