Le chômage en baisse en Normandie au premier trimestre 2022

Le nombre de demandeurs d'emploi a diminué au premier trimestre 2022 en Normandie. Les chiffres donnés par Pôle emploi ce jeudi 28 avril 2022 montrent que dans la catégorie A compte 6,4% de chômeurs en moins par rapport au 4e trimestre 2021. Une baisse de 18,2% en un an.

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De moins en moins de chômeurs en Normandie. Selon le dernier rapport de Pôle Emploi publié ce jeudi 28 avril 2022, au premier trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne à 134 260. Ce nombre diminue de 6,4% (soit -9 110 personnes) par rapport au 4e trimestre 2021. Il baisse de 18,2% en un an.

Le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité dans le mois (catégories A, B, C) s'établit en moyenne à 254 000 au 1er trimestre 2022. Ce nombre diminue de 3,2% en un trimestre (-8 530 personnes). Il baisse de 9,4% en un an.

Dans les départements normands

Cette tendance à la baisse se retrouve donc dans les 5 départements normands pour ces 3 premiers mois de l'année 2022. 

En moyenne, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A diminue dans les cinq départements normands : -7,2% dans l’Eure, -6,8% dans le Calvados, -6,4% dans l’Orne, -5,9% en Seine-Maritime et -5,8% dans la Manche.

En catégories A, B, C et en trois mois :

  • -3,5% dans l’Orne
  • -3,4% dans l’Eure et dans la Manche
  • -3,2% en Seine-Maritime
  • -3,0% dans le Calvados

Au niveau national

Le nombre de chômeurs a continué de baisser fortement au premier trimestre 2022, avec 170.000 inscrits en moins en catégorie A à Pôle emploi, comme si le marché du travail restait pour l'instant insensible aux répercussions de la guerre en Ukraine.

Après déjà un recul de 5,7% au dernier trimestre, le nombre de chômeurs (catégorie A, sans activité) a enregistré en France (hors Mayotte) une nouvelle baisse de 5% au premier trimestre, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Travail.

Sur un an, la baisse est de 15,7%, soit 600.000 chômeurs en moins à 3,193 millions. En métropole, le niveau est repassé sous cette barre symbolique des trois millions, une première depuis dix ans.

En incluant l'activité réduite (catégories B et C de Pôle emploi), la baisse est plus faible mais reste significative: -2,7% sur le trimestre et -8,2% sur un an à 5,533 millions. Une partie des demandeurs d'emploi en catégorie A ont probablement basculé vers les catégorie B (moins de 78 heures de travail, en hausse de 2,2% ce trimestre) et C (plus de 78 heures, stable).

Ces chiffres viennent confirmer les prévisions de Pôle emploi, publiées début avril, qui s'attend à "un niveau record" d'embauches en 2022. Il ne constatait alors pas d'impact de la guerre sur le niveau d'offres déposées.

"Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité continue de baisser fortement au premier trimestre. Notre objectif des cinq prochaines années est clair: cap sur le plein emploi!", a réagi sur twitter la ministre du Travail, Élisabeth Borne.

"Difficultés à recruter" 

"C'est une bonne surprise car on pensait avoir mangé notre pain blanc l'année dernière avec la forte reprise post-covid et on aurait pu s'attendre à un marché du travail moins dynamique", a commenté auprès de l'AFP Mathieu Plane, directeur adjoint de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques).

D'autant que le premier trimestre a été "marqué par des chocs négatifs sur l'activité avec la hausse des prix de l'énergie, les difficultés d'approvisionnement, la vague Omicron et le début de la guerre en Ukraine", a rappelé l'économiste.

Forte baisse chez les jeunes

La baisse en catégorie A est plus forte chez les jeunes de moins de 25 ans (-10,8% en France métropolitaine) que pour les autres tranches d'âge (-4,9% pour les 25-49 ans et -3,4% pour les 50 ans et plus).

Sur un an, le chômage des jeunes aura ainsi reculé de plus de 25%, soit 125.000 inscrits en moins, conséquence non seulement de la reprise mais aussi des mesures prises lors du plan "un jeune, une solution", en particulier les aides à l'apprentissage.
Sur le front du chômage longue durée, point noir français, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis un an ou plus diminue de 4,9% (-12,3% sur un an) à 2,676 millions (catégories A, B et C).

Pour ce public, Pôle emploi compte notamment déployer en 2022 dans l'ensemble de ses 900 agences "le parcours de remobilisation", un programme d'actions, avec des volets mobilité et santé, dont l'ambition est de permettre un retour à l'emploi ou en formation à horizon de 6 mois.

Selon Mathieu Plane, "cette déconnexion entre la croissance et le chômage ne pourra cependant pas durer toute l'année", sinon cela finira par poser des problèmes "de productivité et de compétitivité" pour les entreprises.


Quelques signaux laissent d'ailleurs penser que cette dynamique pourrait rapidement se ralentir. Sur le seul mois de mars, la baisse de la catégorie A n'est ainsi que 11.500 demandeurs d'emplois, soit quatre fois moins qu'en février.

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