C'est le résultat étonnant d'une étude menée par l'université de Glasgow. Elle établit un lien entre un environnement enfumé et un risque accru de maladies chez les animaux de compagnie.
"Nous avons déjà démontré que les chiens absorbent une quantité significative de fumée quand ils vivent dans une maison. Notre étude sur les chats montre qu'ils sont encore plus affectés, peut-être à cause de leur toilette minutieuse qui accroitrait la quantité de fumée absorbée par leur corps", souligne le professeur dans un communiqué"Cellules endommagées, prise de poids après la castration et possibilité accrue de contracter certains cancers guettent les bêtes exposées à la fumée", indique Clare Knottenbelt, professeur de médecine et d'oncologie à l'Institut vétérinaire de cette université écossaise
publié mardi 29 décembre par l'université de Glasgow.
L'étude permet également de remarquer que les niveaux de nicotine dans les poils diminuent sensiblement si la consommation dans la maison passe au-dessous de 10 cigarettes par jour. Les chercheurs de Glasgow ont en outre trouvé dans les testicules des mâles castrés un gène marqueur de cellules endommagées plus présent chez les chiens vivant dans un foyer de fumeurs. Ce gène est altéré dans certains cancers du chien, et il l'est moins lorsque le propriétaire fume hors de la maison, réduisant ainsi l'exposition de son animal préféré.
"Le risque pour le fumeur se double d'un risque de tabagisme passif pour les autres et les propriétaires de chiens et de chats oublient souvent le risque qu'ils font courir à leurs animaux", souligne le professeur, qui plaide pour l'arrêt du tabac,
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