L'EPR : l'autorisation d'exploiter passée à la loupe devant le Conseil d'Etat pour se diriger vers un abandon ?

Le Conseil d'Etat examine ce 3 juillet le recours contre l'EPR de Flamanville de 4 associations (Le Réseau “Sortir du nucléaire“, Greenpeace France, le CRILAN et STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs) déposé il y a 8 mois au regard de la longue liste des anomalies connues.

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On finit par y perdre son latin. La longue liste des anomalies a totalement brouillé les pistes. Peut-on encore faire confiance à ce chantier sans fin. Plusieurs associations anti-nucléaire tentent de faire annuler la décision de mise en service du futur réacteur de Flamanville devant le Conseil d'Etat depuis novembre 2018. Le dossier est présenté aux sages ce 3 juillet 2019

 

La cuve de l'EPR ne doit pas être mise en service ! Audience au Conseil d'État le 3 juillet 2019

Le Réseau "Sortir du nucléaire", Greenpeace France, le CRILAN et STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs ont déposé un recours devant le Conseil d'État pour faire annuler l'avis puis l'autorisation donnés par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour la mise en service de la cuve du réacteur EPR de Flamanville.

La cuve pas les soudures


On parlera cette fois non pas des soudures mais de la cuve du réacteur : 425 tonnes, 11 mètres de long
C’est le cœur du réacteur d’où l’importance de sa qualité.

Problème : un an après l’installation de la cuve, en 2015, Areva, son fabricant, annonce des anomalies dans sa composition au niveau de la calotte de fond et du couvercle.

Et pourtant le 10 octobre 2017, l’Autorité de Sûreté Nucléaire donne son accord, sous réserve que le couvercle de la cuve ne puisse pas être utilisé au-delà de 2024
 

Crise de confiance ? 


Quatre associations : Sortir du nucléaire, greenpeace, le crilan et stop-EPR demandent au Conseil d’Etat d'annuler cette  décision du 10 octobre 2017, au motif que la cuve ne remplit pas les exigences de sûreté.
Pour eux, les mesures de surveillance demandées ne compenseront jamais les défauts.


Par ailleurs, Areva peut-elle demander une dérogation alors qu'elle délibérément cherché à se soustraire aux règles ?
 

Et que pourrait-il arriver au chantier avec ce recours ?


En cas d’arrêt du Conseil d’Etat favorable aux associations, il faudra s’attendre inévitablement au moins à un retard supplémentaire du chantier EPR.

Mais le plus probable c’est que la demande soit rejetée par la haute juridiction administrative.
Premier signal en ce sens : le Rapporteur Public, très souvent suivi par le Conseil, serait défavorable au recours
 
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