L'entreprise spécialisée dans le reconditionnement de smartphone est à la recherche d'un site pour faire face à sa forte croissance. Elle a jeté son dévolu sur l'Ecoparc, à Tirepied. Mais elle voudrait récupérer les 35 ha de cette zone d'activité. Mais d'autres sociétés y sont déjà implantées...
D'un côté, l'ambition débordante d'un jeune chef d'entreprise qui veut croquer le monde, de l'autre, des patrons de PME et des élus locaux piqués dans leur orgueil : voilà comment pourrait se résumer l'affaire. Et nul ne peut encore prédire quelle en sera l'issue.
Un campus à l'américaine dans la vallée de la Sée
L'Ecoparc a été créé à Tirepied, une petite commune de l'Avranchin, située dans la vallée de la Sée. C'est une zone d'activité de 35 ha, bien dans l'air du temps, avec des bâtiments en bois, et des toits couverts de la panneaux solaires. Parfait, ce sera là s'est dit le patron de Remadeinfrance.
Aujourd'hui, nous sommes 350 salariés. Nous allons encore recruter 150 personnes l'année prochaine. Mais on se projette avec un site où on fait 2000 place de parking
annonce Mathieu Millet, le patron de cette entreprise à l'insolente réussite. Il veut y créer un campus, à l'américaine, pour donner envie. "Les talents de toute la France et de toute l'Europe peuvent ainsi postuler pour venir nous rejoindre".
Le hic, c'est que Mathieu Millet a posé une condition : il veut faire de l'Ecoparc un usgae exclusif. Or, d'autres chefs d'entreprises avant lui avait été séduits par l'endroit. Et ils n'apprécient guère ces manières.
Je ne vois pas pourquoi on serait les reliquats et qu'on nous dise, vous partez, et moi je prends la place !
s'étrangle Jean-Paul Ranchin, le président Emperyland France.
Le reportage de Rémi Mauger et Layla Landry :
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