L’Agence Régionale de Santé (ARS) demande au Centre hospitalier de l’Aigle d’arrêter les actes de chirurgie ambulatoire. L’hôpital n’aurait jamais eu l’autorisation pour cette pratique.
Stupeur, inquiétude et colère du personnel réuni dans le hall des consultations externes ce jeudi après-midi. Dans un courrier reçu il y a quelques jours, l’ARS demande au Centre hospitalier de l’Aigle « de cesser sans délai tout acte de chirurgie ambulatoire ».
La raison ? Cette pratique exercée pourtant par l’hôpital durant de nombreuses années n’avait jamais été autorisée par l’Agence Régionale de Santé.
La chirurgie ambulatoire concerne les petits actes chirurgicaux qui ne nécessitent pas d’hospitalisation. Les patients peuvent rentrer chez eux dès la fin de l’opération.
Selon la direction, le service de chirurgie ne devrait pas fermer pour autant et aucun emploi ne devrait être supprimé.
En revanche, toutes les interventions en cours ont été annulées et reportées vers le CHIC Alençon-Mamers.
Après la menace qui planait sur la maternité, les salariés craignent un démantèlement de plusieurs services.
Les explications de Damien Migniau et Guillaume Le Gouic :
Les intervenants :
- Laetitia Trassard, infirmière au bloc opératoire
- Véronique Louwagie, présidente du conseil de surveillance de l'hôpital de l'Aigle
- Marc Provost, secrétaire CGT à l'hôpital de l'Aigle