Les garde à vue d'un détenu et de sa compagne, qui se trouvaient dans l'unité de vie familiale voisine de celle où s'est déroulée l'attaque, ont été levées. Une femme, qui avait hébergé la compagne de Michaël Chiolo, est toujours entendue par les enquêteurs.
Deux des trois gardes à vue dans l'enquête sur l'agression de deux surveillants pénitentiaires mardi 5 mars à la prison de Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne, ont été levées, a-t-on appris ce vendredi de source judiciaire.
Les deux personnes concernées sont un détenu de la prison et sa compagne, qui se trouvaient dans l'unité de vie familiale (UVF) voisine de celle où s'est déroulée l'attaque menée par un détenu radicalisé, Michaël Chiolo, et sa compagne.
L'une des gardes à vue a été levée jeudi soir, l'autre vendredi matin, a précisé la source judiciaire. Une troisième garde à vue est encore en cours pour une femme qui avait hébergé Hanane Aboulhana, la compagne de l'assaillant tuée dans l'assaut du Raid mardi soir.
Blessé au visage, Michaël Chiolo, 27 ans, est, lui, hospitalisé depuis mardi. Son état est encore incompatible avec son placement en garde à vue.
Après l'agression de deux surveillants avec des couteaux en céramique, Michaël Chiolo, qui purgeait une peine de trente ans et s'est radicalisé en prison, s'était retranché avec sa compagne pendant près de dix heures dans l'UVF de la prison.