Les amateurs de hip-hop ont rendez-vous à Argentan (61). La Battle sixty one revient pour une 9ème édition, dimanche 20 janvier. Au programme, des figures délirantes devant un jury de professionnels et dans une ambiance bon enfant et familiale.
Sur la tête ou sur une main, les acrobaties sont nombreuses dimanche 20 janvier, à Argentan dans l'Orne. Comme chaque année, les danseurs de hip-hop s’affrontent dans le cadre de la Battle sixty one, devant un public très familial.
La break dance, qui caractérise les figures réalisées au sol, est à l'honneur dans le hall du Champ de foire, jusqu'à 17h30.
Du hip-hop pour tous
« Les familles viennent avec des personnes âgées et des enfants. C’est rare de voir ce type de public aux battles de hip-hop, souvent organisées le samedi soir », constate l’organisateur de l’événement Adrose Bakhta de la Maison du Citoyen.Depuis les premières compétitions à Argentan, cet ex-danseur de break dance a volontairement choisi d’organiser la battle le dimanche après-midi afin de toucher le plus grand nombre.
« Quand j’ai commencé, on dansait dans les caves. J'ai cherché à rendre le hip-hop accessible à tout le monde et pas seulement aux jeunes des quartiers », confie Adrose Bakhta, ancien danseur et organisateur de la Battle sixty one.
3 battles en un après-midi
Pour cette 9ème édition devant 1 500 spectateurs, trois compétitions de break dance sont au programme. L’une oppose des équipes internationales composées de deux danseurs.Pour les deux autres battles, les mini breakdancers montrent ce dont ils sont capables. Les huit meilleurs français de moins de 14 ans s’affrontent en face à face. A la clef ? Le gagnant représentera la France à la compétition internationale, organisée en avril prochain à Toulouse.
Le plus de cette année : des ados français de moins de 14 ans combattent en équipe de huit contre huit.
Un jury de « grosses pointures »
Le jury est composé de deux champions du monde de break dance. Les danseurs devront convaincre les « grosses pointures » membres du jury, précise fièrement Adrose Bakhta.Reportage de Jean-Yves Gélébart et Cyril duponchel