La "guerre du camembert" pourrait prendre fin en février 2018, selon l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) qui gère les appellations agricoles françaises. En Normandie, le conflit fromager oppose depuis près de dix ans les industriels laitiers et les petits producteurs.
Cette résolution "devra répondre à deux objectifs: la protection de l'AOP et la préservation des intérêts des consommateurs et de l'économie de la filière laitière normande", a ajouté l'Institut national de l'origine et de la qualité.Un groupe restreint, composé d'acteurs des deux productions, proposera aux instances de l'INAO une piste de résolution pour fin février 2018 au plus tard - l'INAO
Les petits producteurs défendent l'AOP...
Les petits producteurs défendent farouchement l'appellation d'origine protégée (AOP) dont bénéficie le "camembert de Normandie" au laitfrais, comme 44 autres fromages en France.
...face aux géants laitiers qui produisent le camembert en usine
Face aux petits producteurs, les géants de la laiterie française produisent dans leurs usines (de Normandie aussi) quelque 60 000 tonnes de camemberts industriels non AOP, la plupart du temps à partir de lait pasteurisé, vendus en grande distribution ou à l'étranger.8 000 autres tonnes sont produites hors de Normandie.
Une réunion pour enterrer la hache de guerre autour du camembert
Cette réunion, dont le but est de "trouver une issue au manque de lisibilité pour le consommateur qu'entraîne la coexistence de ces deux produits", s'est tenue en présence des acteurs du "camembert AOP de Normandie" et ceux du camembert "fabriqué en Normandie" (le SNSC, syndicat normand des fabricants de camembert).Étaient également présents Patrice Chassard, agriculteur et président du comité national des appellations d'origine laitières, agroalimentaires et forestières de l'INAO, et Yvon Bochet, Président du groupe de travail de l'INAO constitué sur
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