125 machines s'élancent ce samedi pour un périple de 2500 kilomètres qui les conduira au dessus des côtes de la Bretagne de la Normande, et du Pas de Calais. Après un détour sur la Champagne et le bassin parisien , la flotte sera de retour à l'Aigle le 31 juillet où sera jugée l'arrivée.
Le tour ULM est certes une compétition - une trentaine de concurrents ont choisi de se départager sur des épreuves de précision, de navigation ou d'atterrissage - mais la plupart des engagés sont d'abord là pour le seul plaisir de voler : les huit étapes tiennent davantage du rallye touristique, avec vue imprenable sur les vignobles de Champagne, les champs de bataille de la première guerre mondiale, les plages du débarquement ou les côtes du Cotentin. Mais par nature, le pilotage d'un ULM reste une discipline assez sportive. Quelle que soit sa catégorie (trois-axes, pendulaire, autogire), la machine est légère, ce qui la rend sensible au vent, aux turbulences, au relief : "il vaut mieux bien tenir le manche !".Reportage PM Puaud et G. Le Gouic :