Ils ne sont plus que cinq à travailler dans les roselières de l’estuaire de la Seine, et le savoir-faire pourrait bien disparaître…
En voie de disparition ?
La récolte 2017 est en cours en ce début du mois de février sur la rive droite de la Seine, en amont du Havre, à deux encablures du pont de Normandie. Les terres où poussent le roseau, les roselières, s’étendent sur un millier d’hectares. Mais pour préserver certaines espèces animales (dont un certain butor étoilé) seuls 400 hectares sont autorisés à la coupe. Mais sur ces 400, seuls100 sont exploités par les coupeurs.Parmi eux : les Bellamy, qui trouvent là un complément d’activité à l’exploitation agricole familiale. Mais récolter du roseau est moins en moins rentable et la filière se heurte à la concurrence des pays de l’Est…
VIDEO : un reportage France 3 Le Havre-Baie de Seine d’Isabelle Ganne et Emmanuelle Darcel (montage : Cécile Garzena) avec les interviews de
- Gérard Bellamy, coupeur de roseaux
- Martin Blanpain, directeur de la maison de l'estuaire
- Didier Bellamy, coupeur de roseaux
- Florent Bellamy coupeur de roseaux
©France 3 Le Havre-Baie de Seine