Grèves du printemps : la CCI du Havre tente de mesurer l’impact sur l’économie locale

Chômage technique, perte de chiffre d’affaires, production impactée, altération de la sécurité, impact sur l’image de la ville et de son économie : 240 entreprises seulement ont répondu à l’enquête menée par la CCI Seine-Estuaire, afin d’évaluer les conséquences des grèves sur leur activité.

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Des impacts variés

Selon l'enquête de la CCI Seine-Estuaire, menée du 18 juillet au 9 septembre, près de 80 % des 240 entreprises (seulement) qui ont répondu à l'enquête, reconnaissent avoir été confrontées au problème d’accès à leur site, que ce soit pour les collaborateurs ou les fournisseurs, ainsi qu’au blocage des expéditions (52 %) et à la rupture des stocks (35 %). 5 % d’entre elles ont répondu avoir subi des dommages ou dégradations sur des personnes et/ou des biens. Autres impacts constatés : pénurie de carburant, manque d’activité en centre-ville. Pour huit entreprises sur dix, les blocages ont eu un impact sur l’image du Havre, de son économie et de ses entreprises. 

Une perte de 765 000 euros pour la CCI

En outre, s’ajoutent les pertes propres de la CCI Seine Estuaire au titre des ponts de Tancarville et de Normandie qu’elle gère (absence de perception des péages, impact sur les travaux) qui s’élèveraient à 765.000 euros. Les plaintes déposées pour dégradations volontaires ont toutes été classées sans suite.

Une enquête peu significative ? 

L'enquête dévoile que le préjudice subi s’élèverait à 4,5 millions d’euros. Ce chiffre est toutefois peu significatif, dans la mesure où seulement 5% des entreprises ont répondu au questionnaire – envoyé à 7.000 exemplaires - et parmi celles-ci, seules un tiers ont communiqué un montant. Elles sont essentiellement implantées dans les activités tertiaires (commerce et services). N’ont pas répondu les grandes entreprises de l’industrie, pétrolière ou automobile, ni du maritime. 

Des mesures pour s'adapter au contexte

Face aux blocages, près de quatre entreprises sur dix ont choisi de délocaliser leur activité (télétravail ou installation sur un autre site), d’autres les journées de chômage technique (14 %) ou encore de renforcer les mesures de sécurité (11 %). Pour rattraper les journées perdues, diverses mesures ont été prises, telles que l’allongement de la journée de travail (40 %) et à 23 % le travail le week-end. 

 

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