A 2 mois de l'élection présidentielle, les candidats doivent valider leurs candidatures par des signatures d'élus. Les maires ruraux particulièrement sollicités restent prudents face à ces requêtes. Exemples sur la Pointe de Caux.
Souvent oubliés l'année durant, les maires des petites communes de France connaissent un regain d'intérêt tous les 5 ans à l'approche de l'élection présidentielle.
Le temps de la chasse aux 500 signatures, leurs messageries électroniques sont inondées de demandes de parrainage de la part de tous les candidats.
Les 200 maires de la pointe de Caux connaissent bien ce phénomène.
Certains répondent favorablement à ces sollicitations. D'autres peinent à faire un choix et préférent s'abstenir, ne voulant pas prendre cette décision en leur nom personnel.
Qui plus est, désormais, toutes les signatures doivent être déposées au Conseil constitutionnel et deviennent donc publiques."Ce n'est pas seulement l'engagement du maire. A partir du moment où l'on nous demande de mettre le tampon de la mairie, c'est toute une commune que vous engagez" (Nadine Boutigny, maire de Gommerville).
VIDEO : le reportage de Danilo Comodi, Lise Abou Mansour et Thomas Porlon, avec les interviews de :
- Olivier Haas, maire de La Remuée
- Nadine Boutigny, maire de Gommerville
- Cyriaque Lethuillier, maire de La Poterie cap d'Antifer
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