Financés et conçus par le Comité du Débarquement, 950 kakémonos sont actuellement installés dans 56 communes. Ces portraits en noir et blanc rendent hommage aux soldats qu'ils soient morts au combat, disparus ou encore vivants.
Le premier kakémono a été installé lundi à Saint-Aubin-sur-Mer. Il affiche le portrait d'un soldat canadien du North Shore Regiment, Arthur Haché.
Ce mardi, d'autres kakémonos ont été montés sur la commune de Grandcamp-Maisy.
Au total, ce seront 950 kakémonos de 1,20 mètres de hauteur, qui seront visibles jusqu'en septembre, puis seront réinstallés chaque année pendant cinq ans.
Ils montrent les portraits de vétérans, mais aussi d'infirmières ou de résistants.
Des portraits pour se souvenir de ceux qui ont combattu pour la paix, comme nous l'explique Jean-Marc Lefranc, président du Comité du Débarquement :
Un kakémono de Maxwell Taylor, qui commandait la 101ème airborne, avait été offerte en mars dernier aux Etats-Unis par le Président du Comité du Débarquement et Jean-Pierre Lhonneur, le maire de Carentan, à l'actuel commandant de la 101ème airborne.