Primaire de la droite et du centre : Alain Juppé arrive en tête chez les parlementaires de Normandie

En Normandie les parlementaires de la droite et du centre semblent préférer la sobriété d’Alain Juppé à l’activisme de Nicolas Sarkozy.

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Le maire de Bordeaux a obtenu cinq parrainages contre trois à l’ex-président au même niveau que Bruno Le Maire et François Fillon.

Les soutiens de Juppé

Premier soutien de Juppé, Edouard Philippe, député, maire du Havre, est un des bras droit du maire de Bordeaux. Avec lui on trouve la sénatrice de Seine-Maritime, Agnès Canayer, le député de la Manche Guénhaël Huet, le sénateur du Calvados Pascal Allizard, la sénatrice UDI de l’Orne Nathalie Goulet. Parmi les élus des plus grandes collectivités, Alain Juppé a reçu l’appui de Pascal Martin, président (UDI) de la Seine-Maritime).

Les soutiens de Fillon

François Fillon a reçu les parrainages de Jean-Claude Lenoir, sénateur de Orne, de Philippe Bas, sénateur de la Manche et président du Département, et de Véronique Louwagie, députée de l’Orne. Le maire de Caen, Joël Bruneau, a lui aussi choisi l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. 

Les soutiens de Bruno Le Maire

Bruno Le Maire ne tire pas vraiment profit de son statut d’élu normand ne recueillant des soutiens que dans l’Eure, son département d’adoption. Là, il peut compter, outre sur lui-même, sur la sénatrice Nicole Duranton, également secrétaire de la fédération départementale LR et sur le sénateur UDI Hervé Maurey, ancien maire de Bernay. Surtout, il a à ses côtés Sébastien Lecornu, président du Département, maire de Vernon de 2014 à 2016 et un membre du premier cercle national du député de l’Eure. Autre soutien, Guy Lefrand, maire LR d’Evreux, et aussi François-Xavier Priollaud, maire UDI de Louviers et celui de la maire de Fécamp, Agnès Poussier-Winsback. 

Les soutiens de Sarkozy

Nicolas Sarkozy a obtenu les signatures de Françoise Guégot, députée de la Seine-Maritime et secrétaire de la fédération départementale LR, et de Jean Bizet, sénateur de la Manche mais peut compter aussi sur Nicole Ameline, députée du Calvados qui a parrainé Nathalie Kosciusko-Morizet au nom d’une solidarité féminine. Françoise Guégot avait soutenu François Fillon pour la présidence de l’UMP en 2012 face à Jean-François Copé. L’ex-président de la République bénéficie en Seine-Maritime de l’appui d’Antoine Rufenacht. L’ancien maire du Havre, aujourd’hui “simple“ président de la fédération LR de la Seine-Maritime est conseiller politique de Nicolas Sarkozy au sein de l’équipe nationale de campagne comme ce fut le cas lors de la campagne de 2012. L’un des derniers grognards du gaullisme poursuit donc un cheminement politique surprenant après avoir soutenu Michel Debré en 1981, motif d’une rupture violente avec Jacques Chirac avant une réconciliation qui l’a fait devenir directeur de campagne du même Chirac en 2002.

Aucun soutien de Copé en Normandie

En Normandie, deux parlementaires ont signé pour le député de la Drome Hervé Mariton écarté finalement de la primaire : Charles Revet, sénateur LR de la Seine-Maritime, et Philippe Gosselin, député LR de la Manche. En revanche, Jean-François Copé n'a obtenu aucun parrainage en Normandie.

Ils n'ont pas encore fait connaître leur préférence...

Des parlementaires LR ne se sont pas encore prononcés : Franck Gilard, député de l’Eure ou encore Ladislas Poniatowski, sénateur de l’Eure. Du côté de l’UDI, le président du Département du Calvados, sénateur, Jean-Léonce Dupont réserve aussi son choix tout comme Catherine Morin-Dessailly, sénatrice de Seine-Maritime. Quant à Hervé Morin, président UDI de la Région Normandie, il ne rendra public ses intentions qu’à la veille du scrutin.

Pour pouvoir concourir il fallait présenter le parrainage de 20 parlementaires, de 250 élus et de 2.500 adhérents de base, avec une barre de 10% maximum originaires d’une même fédération départementale. C’est ce dernier obstacle qui a empêché Hervé Mariton d’entrée en lice. Le président du petit Parti chrétien démocrate, Jean-Frédéric Poisson 
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