Quillebeuf bientôt dans la Communauté de "Communes Caux Seine Agglo" ?

Dimanche, les habitants de Quillebeuf-sur-Seine (dans l'Eure) seront appelés à se prononcer sur l’opportunité d’un rapprochement de leur commune avec la Communauté de Communes Caux Seine Agglo (CSA) située en Seine-Maritime. L’enjeu : "sortir Quillebeuf du marasme", selon le maire.

Deux réunions sur le sujet ont été organisées en septembre dans la salle communale. "Il reste des interrogations mais je suis confiant sur l’issue du vote", explique le maire qui se donne un an pour mener à bien ce rapprochement avec la rive droite, située en Seine-Maritime. 

Rejoindre la communauté de communes de la rive droite
La Communauté de communes de Quillebeuf devra donner son feu vert et accepter le départ de la deuxième commune par la population de son territoire. Il faudra convaincre les élus que le bassin de vie de Quillebeuf se situe sur l’autre rive de la Seine. Mais cette communauté de communes est elle-même appelée à se fondre dans un ensemble plus vaste qui irait le long de la Seine rive gauche jusqu’aux portes de la Métropole rouennaise. Ensuite il faudra convaincre la Communauté de Communes Caux Seine Agglo (CSA) qui doit déjà digérer l’intégration des communes de la région de Fauville-en-Caux.

Ne pas subir seulement la pollution de la rive droite
La mairie fait valoir que la commune de Quillebeuf, sur la rive gauche de la Seine, est inscrite dans le périmètre du Plan de Protection des Risques Technologiques (PPRT) institué autour de la plateforme ExxonMobil qui englobe les communes de la CSA en face d’elle sur la rive droite de la Seine.
A une rive près donc.  "Quillebeuf n’en connait pourtant que les désagréments et les nuisances", affirme Alain Tessier.  Le rapprochement permettrait notamment d’alléger les impôts locaux "jusqu’à 10% sur certains postes" par le jeu des retombées fiscales.
En échange, Quillebeuf apporterait "une dimension touristique avec son important patrimoine et son histoire" à la CSA qui compte 1.300 entreprises sur son territoire. "Notre intégration serait aussi un atout pour pérenniser le bac et sa gratuité"», ajoute Alain Tessier. Mais le maire prévient : "si nous ne recueillons pas dimanche un “oui“ massif de l’ordre de 55 à 60% nous n’irons pas plus loin". 

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