Plusieurs haras de l'Orne ont été victimes de vols de sulkys cette semaine. La gendarmerie appelle les propriétaires à la vigilance face à la recrudescence des vols. Elle demande également de lui signaler tout comportement suspect aux abords des haras.
Face à la recrudescence des vols de sulky, la gendarmerie de l'Orne appelle à la vigilance :
En 2018, de nombreux vols avaient été constatés en Normandie. A l'époque les propriétaires évoquaient l'acte de bandes organisées. "Ils nous ont pris les meilleurs et laissé ceux qu’on utilise pour les qualifications" expliquait Séverine Raimond à nos confrères du Monde. Dans son écurie d’Hotot-en-Auges (14), les voleurs avaient alors dérobé pour 29 000 euros de matériel, dont deux sulkys : l'un en carbone et l'autre en carbone et acier. Le trotteur Bold Eagle s'était ainsi vu déposséder de deux sulkys en l'espace de 6 mois.
Depuis, la structure est plus sécurisée et une porte blindée protège le matériel de course.
Un sulky très haut de gamme, en carbone s'achète ente 10 000 et 15 000 euros. Il est muni d'une puce électronique dans le pont pour l'identifier, ce qui n'est pas le cas des modèles de base dont le prix tourne tout de même autour de 5 000 euros. Mais la puce n'empêche pas les vols et il est rare de retrouver des engins qui partent dans des filières de revente à l'étranger. Les sulkys "remodelés" partiraient, selon les professionnels, en direction des pays de l'est ou de l'Ile de Malte.