L'INSEE Normandie publie une étude sur "la géographie des revenus" dans les trois plus grandes agglomérations de Normandie, à savoir Rouen, Caen et le Havre. Selon cette étude, la pauvreté se concentre surtout dans les villes-centres et dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Mais la situation n'est pas la même selon qu'on habite à Caen, au Havre ou à Rouen.
Selon l'INSEE, la "pauvreté est particulièrement présente" dans les trois agglomérations, mais les populations les plus aisées se concentrent plutôt dans la ville-centre pour Caen et Rouen, et dans la banlieue au Havre.
Les banlieues de Caen et Rouen abritent une population diversifiée. Les plus hauts revenus y sont cependant globalement sous-représentés, sauf dans quelques communes de la banlieue de Rouen.
Plus de mixité à Rouen et à Caen qu'au Havre
Les quartiers prioritaires de la politique de la ville concentrent fortement la pauvreté.
A Caen, en dehors de ces quartiers, la ville-centre abrite une population socialement mixte. C’est le cas aussi pour sa banlieue, même si la population aisée est légèrement sur-représentée dans l’ouest du territoire et à Épron.
En revanche, le Havre comporte peu de zones socialement mixtes. Les plus pauvres sont sur-représentés dans certains quartiers de la ville-centre, à Harfleur et à Gonfreville-l’Orcher. Dans le reste de la banlieue, la population aisée est sur-représentée, en particulier à Sainte-Adresse et à Fontaine-la-Mallet.
Rouen est dans une situation intermédiaire. Il existe une mixité sociale importante dans la ville-centre et quelques zones de banlieue.
En revanche, certaines communes de banlieue, au nord-est et sud-est de Rouen, concentrent une forte part de population aisée. Celles-ci sont en particulier très présentes à Bois-Guillaume et Saint-Martin-du-Vivier
Lire l'étude complète sur le site de l'Insee