C'est la mission d'information sur la pêche créée en février 2019 à l'Assemblée Nationale qui lance cette consultation sur Internet. Vous avez jusqu'au 28 juillet pour y participer, professionnels, famille ou grand public. Et si les clichés qui lui collent a la peau devenaient caduques ?
Marin pêcheur est-il un métier d'avenir ?
Ce n'est, en tous les cas, plus le métier de bagnard mal payé que nos grands-parents décrivaient, assure Jérôme Vicquelin, patron pêcheur à Port-En-Bessin( 14)
L'Assemblee Nationale vient de lancer une consultation nationale auprès du grand public et des professionnels de la pêche pour répondre à cette question, jusqu'à fin juillet : il s'agit pour les parlementaires de mieux cerner la profession et d'alimenter un rapport final sur l'avenir de la pêche française.
Un secteur qui se porte mieux, loin des clichés qui colle a la peau de la profession
Il faut être un bon marin en Mer et un bon gestionnaire sur Terre, c'est la clé de la réussite, poursuit notre patron de bateau.
Avec son chalutier tout neuf de 24 mètres et ses huit hommes d'équipage, il pratique toute l'année la pêche hauturière. Le bateau est équipé de douche et revêt un certain confort.
Un matelot gagne très bien sa vie dans ce type d'entreprise : entre 2 et 5000 euros par mois.
Pour autant, les conditions climatiques, l'éloignement avec la famille et les risques sont toujours des réalités."Mais le reste n'est plus que cliché. Il faut arrêter avec ça" poursuit Dimitri Rogoff, Président du Comité des Pêches de Normandie.
Une enquête pour être mieux connu à Paris
"C'est pour qu'à Paris et à Bruxelles on vous entende" précise Sébastien Jumel, le député communiste de Dieppe à l'origine de cette enquête.
La consultation est ouverte jusqu'au 28 juillet.